PHONOTHEQUE MERIDIONALE ET OCCITANE
Envoyé par: AZEMA (Jean), FOSSAT J.-L. <fossat@univ-tlse2.fr> (193.55.175.20)
Date: Mercredi, 9 Juin 1999, ˆ 6:21
Madame GIULANI, rappelait, à l'occasion de la conférernce annuelle IASA (Paris 15-20 novembre 1998) la date de création de l'ouverture d'une PHONOTHEQUE NATIONALE, destinée à accueillir le dépôt légal des documents phonographiques, autrement dit les documents sonores, qu'ils soient analogiques, ou déjà numérisés, que la recherche audiovisuelle contemporaine, a mission de sauvegarder, numériser, conserver, exploiter, distribuer, avec l'ensemble des ressources des Nouvelles Technologies du traitement de l'Information et de la communication. PHONOTHEQUE DES ETHNOTEXTES ET DES ATLAS C'est un document édité, consultable sur INTERNET (ce site même) de 357 pages qui constitue le premier état du catalogage de documents accessibles, analysables dans leur forme et leurs contenus, qui, progressivement, seront non seulement déposés, mais rendus accessibles, par dépôt près de la BnF, entre autres. C'est une des missions et fonctions centrales d'un CENTRE DE RESSOURCES OCCITAN ET MERIDIONAL (GIS, GIP) que de concevoir, préparer, exécuter le projet de création d'un SERVEUR TEXTES/SON, au service de la phonothèque méridionale; il s'agit d'une entreprise nouvelle, nécessitant non seulement des crédits d'équipement et de fonctionnement spécifique, mais des choix méthodologiques, et la création d'emplois de haut niveau (documentation numérique; traitement du signal numérisé; ingénieurs et techniciens du son). LA PAROLE traitée, constitue une des bases de la recherche axée sur l'observation des pratiques langagières; les romanistes français lui ont accordé toute leur attention de longue date: c'est le cas du fonds sonore constitué par Ferdinand BRUNOT, auteur du projet titanesque d'Histoire de la langue Française. ATLAS Au moins 5 chercheurs, à Toulouse, ont constitué un fonds sonore méridional sur protocole d'atlas linguistique Jean Séguy J. Allières X. Ravier E. Companys Abbé Lalanne E. Nègre J. Boisgontier J.-L. Fossat L. Rabassa sans compter l'ensemble de leurs étudiants et disciples, en nombre, formés au recueil de sonorités par les méthodes de l'enquête linguistique, au coeur du dispositif d'observatoire: certains d'entre eux étant devenus des maîtres de renommée internationale. Ces fonds ont été dupliqués grâce aux collaboration des personnels des services audiovisuels de l'Université, depuis près de 20 ans (CAV: M. Grenier, qu'il faut ici nommer pour le caractère impeccable de sa contribution, mais aussi bien d'autres). Ces fonds intéressent non seulement l'AFAS, la DGLF (Observatoire): ils intéressent le programme même de formation de base à la ROMANISTIQUE (formation intensive: parcours romans; parcours occitans); c'est pourquopi ils doivent être accédés, depuis un SERVEUR - à la BnF - à la Médiathèque Universitaire (UTM 2000) Si l'on totalise, grâce à l'opération de regroupement THESOC (CNRS 1997-99) l'ensemble de la documentation sonopre primaire à rassembler, c'est plus de 10000 documùents physiques qu'il s'agit de regrouyper, sauvegarder, documenter, annoter, indexer, distribuer, au service (1) de la recherche fondamentale et appliquée (2) des enseignements (3) de la recherche ethnographique 5) de la structuration des centres de ressources documentaires. PROJET Le Centre de ressources occitan et méridional qui est appelé à s'ouvrir rue du Taur (2000) est appelé, sur le modèle de la BnF (site TOLBIAC F. Mitterand), à conbstituer un réseau de stations d'écoute: ECOUTER pour ENTENDRE; ENTENDRE POUR COMPRENDRE. En 1998 et 1999, avec le soutien décisif du Conseil Régional de Midi-Pyrénées, M. Fossat, M. Meqqori, avec l'appui technique de la Société MIDIS, ont pu constituer un prototype de numérisation de près de 200 documents physiques, en utilisant les techniques de numérisation les plus actualles. L'entreprise ainsi attaquée constitue une phase cruciale de la mise en service du patrimoine langagier (langage, langue et cultures). Les bénéficiaires de cet effort documentaires seront • les linguistes • l'ethno-histoire ou histoire orale, ainsi que le rappelait Sven ALLERSTRAND, président de iASAA (IASA 1998,p. 5) • l'enseignement à tous ses niveaux, et principalement sous ses formes intensives • la conception, l'exécution de BASE DE DONNEES SONORESau service des utilisateurs ( Tjeer de Graaf 1998) • l'utilisation du son en contexte INTERNET: on doit ici avec précision un prototypage doublement réussi - grâce au concouyrs de la Société Image (DRAWCARTE version 4D 6.5, 1999) - grâce au concours de M. Strazzabosco (THESCO) - grâce, essentiellement, au prototype créé par A. Meqqori pour le laboratoire erss (erss_clis: projet WWW/clid 1998-99) C'est cet ensemble de considérations qui sert de base au rapport d'activité présenté à ce jour devant le Conseil Régional de Midi-Pyrénées. Mais, au-dessus de cette entreprise, il faut placer une réflexion transversale très précise sur le SON, sur la fonction d'ECOUTE DU SON, sur des stations expérimentales et interactives; écouter Guy Lafitte, Petrucciani, ou certains grands témoins pose des problèmes de perception qui ne sont pas forcément différents, d'une application à l'autre. La création en 2000, à Toulouse (contrat ETAT-REGION) d'un Centre de Ressources occitan et méridional, constitue, de toute évidence, une nouvelle chance pour la mise en service d'une partie cruciale du patrimoine, qui ne saurait se limiter au seul patrimoine architectural roman, dont on sait tout le poids, par ailleurs. Nous formulons le voeu que son comité technique accorde à la parole ECOUTEE le poids qui lui revient dans les enseignements INTENSIFS. Nous faisons appel à) toutes les expériences en cours (CONSERVATOIRE OCCITAN, GMEA, LA TALVERA, UPCP, Laboratoires de phonétique, reconnaissance de la parole, synthèse vocale, psycholinguistique, neurolinguistique etc.) pour créer un groupe de recherches transversale sur l'ECOUTE DU SON (communication parlée et intelligibilité).
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