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MessagePublié: 09 Juil 2021, 17:41 
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Inscrit(e) le : 26 Jan 2009, 15:06
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Sur le chemin de retour : des grammaires de laboratoire à la fabrique cognitive d’Auragnou :
Marcel, Léonie, leur ontologie de domaine et nous.
par
Jean-Louis Fossat
Réf.: Inventaire des publications et prépublications en cours J. L. Fossat 2021; Bruno Besche-Commenge-2021 La création du Bur (ms. d'ouvrage en préparation
Réf.: archive sonore et visuelle O0 AURAGLNOU (BIERT) Bruno Besche-Commenge, avec collaboration de Claude Costes: archive numérisée par les équipes du programme ERCVOX (J.L. Fossat, A. Meqqori)
Réf.: fonds propre Bruno Besche-Commenge

RESUME.
Des ontologies de laboratoire à la fabrique cognitive vernaculaire d’Auragnou, dans les cellules d’expérience des "forces sociales productives".

Autrement dit, de l’écoute de ces mondes dialectaux structurés d’hier, avec les outillages du présent, et les perspectives utopiques des équipements "nanotechnologiques" du futur possible dans la société des écrans, des algorithmes.




Il faut savoir que nous ne sommes ni experts des écoles de phonologie prosodique, ni acousticiens experts en analyse prosodique, mais simplement linguistes dialectologues; c'est à ce titre que les propriétés prosodiques de rythmicité ont attiré notre attention, à partir du moment où nous nous sommes donné comme objectif la constitution de corpus-parole, en relation avec les diverses approches théoriques des actes de langage (ADL): il s'agit pour nous d'accéder à des données brutes représentatives, afin d'explorer le fait prosodique associé au fait linguistique,; cette association peut être nexplorée dans des cadres théoriques très divers.

AVERTISSEMENT : VIRAGE_TECHNOLOGIQUE ercvox : occiton2009-2014
Que i a ua bèra pausa qu’avem sautat eth barath de la digitalisacion e de la nano-dialectometrica electronica.
Nous présentons simplement ici les motifs qui nous ont conduit depuis les années 90, par étapes, à construire; avec les moyens du bord, un prototype de navigation dans une base sonore digitale associée à une représentation cartographique des activités langagières : la STATION d’ECOUTE ercvox_gmea_ircam. Après la numérisation de l'archive-parole transcrite et annotée, rien ne sera jamais plus pareil: ceci est l'un des tout premiers effets induits d'une véritable révolution dans les méthodes et techniques de recueil de données brutes à Toulouse, dans les années 60 du 20ième siècle.
Référence géographique de base des données explorées : Réseau de Proximité_Montsaunès_Massat (distances orthodromiques et réseaux de sociabilité pastorale dans le quadrilatère de Massat, Aulus, Auzat, Seix, Oust, Ercé, Bethmale, Castillon, Bellongue).
Référence documentaire : ICT CEE CIP/TIC Programme 2010-01-08 THEME 2 : Digital Libraries
2.5 Open Acces to Digital Information. Cf. Archive digitale ouverte (Aire culturelle: OCCITAN)
2.6 Statistics on Cultural Heritage Digitisation Activities (HPC2009 ; centres de ressources Réseau TERATEC; crdo parisien ; crom tolosenc; CliD, CliD_erss; ERSS/eldor; ercvox_2009 occitOn2 2014 , occiton2 2021 etc.)
Identification du programme de digitalisation: ercvox 2010-2014: JL. Fossat et A. Meqqori
Lien laboratoire : CLLE_erss UTM2 MSH UMS838
Collaborations externes : GMEA ALBI (Thierry Besche), en projet non finalisé, faute de ressources attribuées aux actions.
SUIT le texte transcrit : MYTHE DE LA BATAILLE DE MARS CONTRE AVRIL, analysé d'un seul point de vue : traces de corpus sonore/en écoute attentive


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MessagePublié: 24 Mai 2024, 09:38 
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Inscrit(e) le : 26 Jan 2009, 15:06
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MES GRANDES VOIX

La plus grande partie de l'archive sonore d'un dialectologue quelque peu géolinguiste est consacrée au questionnement de personnes appelées sujets; en vue du dépouillement et de l'analyse de leurs réponses à des questionnaires; ainsi paroles d'éleveurs, de négociants, de bouchers sont regroupées dans le volume 2 en ligne (FOSSAT-2024), consacré au lexique de l'élevage, du négoce et de la commercialisation des viandes.
Là n'est pas la question, car ce qui compte ici n'est pas la voix, mais les réponses et leur contenu.
Quelques voix - grandes voix, tant pour les formes sonores que leur contenu émergent de ce lot: ce sont les grandes voix de nos grands-hommes.
J'ai eu la chance immense de pouvoir enregistrer 3 de ces grandes voix, de caractère particulièrement saillant.
La première est incontestablement celle de Marcel de Bure à Auragnou, hameau de 09 BIERT, inséparable de Léonie: nous l'avons pour la première fois rencontré sur le foirail de ST-GIRONS , en Couserans, où il harangait une foule de bergers et éleveurs; c'est l'immense mérite de Bruno Besche-Commenge que d'avoir construit avec Marcel et Léonie un fabuleux monument de parole, tant pour les contenus, que l'archive sonore de la parole.
Bruno Besche leur consacre un ouvrage en préparation; il est le seul à pouvoir le faire.
Quant à moi, je lui ai consacré , par recours au logiciel PRAAT une analyse systématique des caractéristiques acoustiques de la parole, souvent de type oratoire.
Le second grand corpus, dû également à Bruno Besche-Commenge est incontestablement construit à partir d'une grande voix: celle d'ADRIEN COUMES, berger, de La Soumère, enregistré par Bruno Besche systématiquement, et occasionnellement par J.L. Fossat, Claude Costes: en 2024 Bruno Besche-Commenge lui consacre un ouvrage, qui fait suite au Savoir des bergers de Casabède et d'ailleurs.
Me troisième grande voix est celle d'Isidore Farré, berger catalan andorran, installlé avec sa famille à CHALABRE; cet homme agrégeait derrière lui sur les foirails de Foix, Tarascon, la foule des éleveurs bergers; on lui doit de grands récits d'expérience, inoubliables.
Je serais injuste sir je ne prernais pas en compte la voix d'Adrien CASTERAN, berger transhumant de la communauté pastorale d'Aspin d'Aure.
Et comment oublier la voix inoubliable de Camiseta, éleveur de pasiegas à LA VEGA DE PAS, avec Arnaldo Léal; les voix des étalonniers du Poitou, avec la collaboration centrale de Liliane Jaquenau, et Michel VALIERE; ces voix de mineurs à Carmaux, avec Daniel Gonzalez.
Vous pouvez accéder à chacune de ces données à partir de l'archive sonore numérisée.


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MessagePublié: 31 Mai 2024, 14:43 
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Inscrit(e) le : 26 Jan 2009, 15:06
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LANGUE/CULTURE/CIVILISATION: la "fabrique" des signes et la mémoire collective: LEXIQUE POLYNOMIQUE D, R, F, DF T PAROLO DES HOMMES DES SOCIETES AGROPASTORALES

Exergue: 2 paroles dans la Provincia Narbonensis et Aquitania!
Prècha, curè! qu'auras carboada!
Peta, Pigalha, que la solana es nostra!

INTRODUCTION

1. La question de la langue, en France, dite occitane, opposée une langue de France dite d'oïl
[Mise en exergue du Discours de Sarkozy
"Nous sommes en France; on parle français; nos ancêtres les gaulois".
Eh bien , oui et non. non! @ En 1793 à Villeneuve, dans les campagnes de Villeneuve, dans le quadrilatère Montflanquint/Cancon/Villeréal/la Capère-Biron, comme dans les plaines et montagnes du Roussillon, des Aspres, des Albères, de la Cerdagne, le français, face à l'occitan, était une langue étrangère, ou du moins langue des élites, administratives, juridiques, politiques@
De 1920 à 1977, à Carmaux, en territoire occitan, dans les puits, et sous terre, on parle occitan, même avec certains ingénieurs, mais pas avec les mossurs, pas avec Monsieur le Marquis de Solages, quand il entrait à cheval pendant les grèves et que les femmes de mineurs lui pissaient au visage.@.
@En Chalosse, en l'an 800, personne ne parlait cette langue que les linguistes connaissent sous le nom de gascon; et les Chalossais ne parlaient ni une langue romane, ni le Français@
A Montflanquin, du 12ième au 21ième siècles, les paysans laboureurs des boulbènes parlaient occitan, langue de travail
La tèrra minja
La volvena minja@
Ce constat vaut pour toutes les zones rurales de montagne, Alpes, Cévennes, Massif Central, Pyrénées languedociennes, gasconnes et béarnaises, Pyrénées des territoires basques, comme il vaut pour le célèbre "triangle inculte" (Armorique_Massif-Central et Velay/Landes de Gascogne).
Pour tenter d'éclairee cette problématique, on renverra discrètement les lecteurs à l'hitoire des paysans français, francais du Hainault du Brabant, du Cambrésis, du Perche ou de l'Orléanois et du Poitou, aussi bien qu'a l'histoire de la paysannerie languedocienne ou savoyarde, telles que l'analyse l'éminent historien des paysans qu'est Emmanuel Leroy Ladurie.

2. Position du problème.
Le moment est venu d'une remise en question drastique des oppositions taxinomiques entre classe aristocratique haute des élites, des classes bourgoises, des fermiers, des possessurs de capitaux d'une part et classes populaires du fameux "triangle inculte" (Armorique, Massif Central, Landes), d'autre .
Témoins, informateurs, pour des linguistes dialectologues, les personnes auxquelles nous avons été confrontés sot à considérer en tant que
- porteurs de cultures pour des ethnologues et anthropologues
- agents économiques, pour des historiens
Le Bur
Adrien
les éleveurs du Millevaches (Mazaleyrat)
Les laboureurs des serres et ségalars (Montflanquin)
Les laboureurs, éleveurs et ferpiers de Sumer
Les mineurs de Carmaux et les savoirs exploratoires
les carriers du Sidobre
les vignerons catalans ou languedociens
les éleveurs des Causses
les producteurs arboriculteurs entre Garonne, Tarn et Lot
les paysans négociants en semences paysannes des Causses et Segalars

La question qui se pose alors est celle de la connexité de deux régimes corrélés: régime d'expérience et régime langagier, donc de la relation entre formes de vie et formes ou façons de parler (les biais du langage), donc de partager, d'échanger, envisagée en termes de relation dialogique, interactive avec ou sans polynomie.
les paysans négociants en semences paysannes des Causses et Segalars
3. Connexité Langues/parlers et culture/cultures
On a du mal à identifier des classes de langues et parlers; encore plus à identifier les classes ou catégories de cultures, les groupes et sous-groupes culturels, les petits mondes culturels flous.
4. La question de la territorialité culturelle et langagière
On ne dissociera pas la fondation d'une langue de civilisation, - l'occitan, langue de culture des villes, bourgs et terres des pays de langue d'oc (Occitanie au sens large, du Croissant, du Massif Central, de Limoges aux Alpes françaises et piémontaises et aux Pyrénées françaises, catalanes, aragonaises), de la fondation historique des organisation sociales, économiques et politiques depuis l'émergence de la Gallo-Romania politique, administrative, sociologique et linguistique.
5. Approche historique
Cette approche historique, géographique, économique et politique conditionne notre approche des relations entre culture et langue des populations de bastides du Haut-Languedoc depuis le 13ième siècle, dans l'arrondissement de Villeneuve sur Lot, notamment, entre Garonne et Lot, comme entre Garonne, Gironde et Dordogne.
On discutera essentiellement de l'interface des deux niveaux de culture dans la cité, dans l'administration de la commune: celle des clercs d'une part (culture régulière, savante, de type aristocratique), et celle des gens d'autre part (culture séculiére, plans d'expérience des gens, libertés, relations de dépendance civique et politique, sujets soumis au controle des activités de production et activités marchandes du 12ième siècle à 1793, et de la Révolution Française à nos jours).
Ce sont les historiens de la Révolution (REF. Michel Brunet 1989) qui nous ont rappelé, sinon appris que dans les Aspres, le Roussillon, les Albères, face à une langue de type occitan, le français était encore langue étrangère, à proximité des eterres de mouvance hispanique, comme c'était aussi le cas dans les mondes atlantiques entra Bayonne et Fuentarrabia.
On mettra ainsi en évidence, dans la littérature juridique occitane médiévale de gestion des cités et terres – vila et terra - , le poids relatif des façons marquées de culture populaire et de culture savante, et, entre les deux, semi-savante, dans continuum qui défie les approches taconomiques catégorisantes tranchées. La vérité esn dans l'entre-deux.

SECTION 1: HISTOIRE ET CULTURE

1. Bref historique des textes législatifs originels qui régissent l'activité et l'organisation des relations entre cité (cieutat) et sociétés paysannes dans les pays depuis SUMER, ATHENES et ROME, et notamment des activités agro-pastorales des mondes celtiques, ibères, galloromains, médiévaux, reliées à des modes de pensée symboliques: on s'attachera à identifier ici ce qu'on appellera le prototype sumérien (archétype de la civilisation et culture politique de SUMER)

1.1 SUMER, genèse des organisations des relations politiques entre cité, pouvoir, activités économiques agro-pastorales et productions de la pensée symbolique
Si l'on veut définir, par rapport aux langues ce qu'on appelle ici civilisation et culture écrite, dans un contexte méditerranéen et européen, il faut remonter, au moins, à Sumer, pour ce qui est de l'historique des codes législatifs écrits et inscrits sur tablettes.
Coupler ces deux objets crée un nouvel objet à définir sur un axe historique.
Ce qu'on sait, pour commencer, c'est que tout n'a pas commencé avec Athènes, Rome, même si nos cultures doivent beaucoup à la Grèce (Demeter) et énormément sinon plus à la romanisation de l'Europe celtique et celtibère. Reconnaître ceci crée un nouvel objet de connaissance asssocié aux deux premiers; ceci explique que nos cultures soient historiquement parlant des mixtes. Les laboureurs, les bergers et les fermiers de Sumer, étaient culturellement informés du contenu législatif des tablettes. issues des ateliers des scribes.Ils sont les lointains ancêtres culturels de ceux de St-Pons de Thomières, de La Salvetat, d'Eysses, du Castilhonès, du Néracais, du Marmandais, tout autant ceux de Santes Creus (Tarragona, Conca de Barberà, Delta de l'Ebre dans la Tarraconnaise).
1.2 Genèse, origines des cultures: formes de vie, formes de pensée, formation du langage
Ce qu'on sait aussi, par ailleurs, c'est que, dès les origines néolithiques, sont associées très étroitement naissance de l'agriculture et naissance des divinités: ce ne sont ni les Grecs, ni les Romains qui ont inventé la Déesse mère (Démeter, La Pachamama) et les divinités (la Pachamama des Himalayens); ce n'est pas Moïse qui a créé le premier Noé, le premier Adam; La pensée symbolique religieuse des tablettes de Sumer (4000 ans avant notre ère) a informé la mémoire collective des Sumériens, comme des siècles plus tard, les textes bibliques et évangéliques informeront la mémoire collective des populations romanisées et christianisées pour des siècles en Europe comme au Moyen Orient.
Par conséquent, qui veut tenter de mieux comprendre ce qui constitue l'identité des personnes dans un groupe humain doit simultanément découvrir les liens historiques qui constituent des "communs", - les mèmes - dans la mémoire collective comme dans l'organisation des sociétés concrètes prises dans le mouvement, dans les relations des sociétés paysannes aux cités, des origines à ce jour, qu'elles soient basques, gasconnes, navarraises, aragonaises, asturiennes, sardes, languedociennes et déterminer sinon partager ce qui constitue les traditions culturelles organisées, inscrites dans les expériences de la vie quotidienne, réglée localement, comme dans la mémoire collective que construit dans le temps ce qu'on appelle une culture. Il faut se souvenir de ces données, quand on aborde les bouleversements culturels et politiques modernes et contemporains, qui ont affecté les propriétaires terriens des bourgs, percepteurs des droits de métayage, et à la culture nouvelle qui prend date avec l'accès au statut de fermage, dans les années 40, de la Corrèze aux Landes.

2. DE SUMER A LA LITTERATURE JURIDIQUE MEDIEVALE D'EXPRESSION OCCITANE: LA GENESE DES CULTURES "laïques": DES POPULATIONS AU TRAVAIL SOUS HAUTE SURVEILLANCE des POUVOIRS
Il faut rappeler que les textes de la civilisation de Sumer inscrits sur tablettes 4000 ans avant notre ère, règlent, entre autres, tous les aspects des activités économiques et sociales liés étroirtement à des modes de pensée symboliques, dans une perspective politique et réformatrice2, répriment les abus, sanctionnent les manquements, règlent la vie économique et sociale des populations actives dans la cité: et ce qu'ils soient éleveurs, fermiers, métayers, bateliers, pêcheurs, négociants, artisans, meuniers, corratiers, tisserands, vignerons; ils régissent l'activité économique des circuits marchands (foires et marchés) , contrôlent les irrégularités, les illégalités, contrôlent les itinéraires marchands définis par rapport aux frontières entre Uma, Ur, Nippur et Lagash, cités concurrentes 3; ils contrôlent autant les semences, l'ensemble des activités céréalières que le labour des champs, les programmes d'irrigation, les récoltes, le stockage des produits de l'activité, le système alimentaire et sanitaire; ils contrôlent les parcours du bétail, les itinéraires des embarquements fluviaux, l'ensemble des possessions et propriétés pour l'ensemble des classes sociales de la population, ils sanctionnent l'activité des criminels dans la cité (assassins, voleurs, usuriers); ils définissent les obligations financières des citoyens (taxes, impositions sur toutes les activités des citoyens); ils disent le droit, régissent l'activité des instances judiciaires (tribunaux), arrêtent les peines sur une échelle de sanctions, promulguent la loi, établissent des verdicts; ils règlent les conflits territoriaux et économiques entre berger et fermier.
Contre toi, berger, pourquoi lutterais-je?6
Ils prennent prend toutes dispositions relatives aux cataclysmes météorologiques, fondement commun des grandes Peurs universelles (déluge, tempêtes, foudre, orage, tremblements de terre) 7.
Voilà en quels termes se trouve défini un cadre juridique et politique qui régit administrativement l'ensemble des activités urbaines et rurales de la cité, pour les premiers temps héroïques.
Pour coordonner l'ensemble de cette activité organisatrice, ils avaient construit une divinité, Ninurta, grand fermier du grand dieu sumérien Enlil 5.
Ainsi, dès les origines connues de nos cultures, nous sommes en présence de réalités économiques , politiques et sociales étroitement associées à une expression et un système de représentation culturel de caractère symbolique que l'on appelle mythologique (URBS).

"Il dirigea la Charrue et le Joug,
Le grand Prince Enki...;
Il creusa les Sillons sacrés;
il fit pousser le grain dans le champ éternel.
Puis au Seigneur, le joyau et ornement de la plaine,
Revêtu de sa force, le Fermier d'Enlil,
A Enkimdu, le dieu des canaux et des fossés,
Enki en remit la charge...

Le Seigneur fit ensuite appel au Champ perpétuel,
lui fit produire du grain-gunu;
Enki lui fit donner en abondance ses fèves grandes et petites...
... il les amoncela pour le grenier ...
... il multiplia l'abondance pour le peuple...
... Contre toi, berger, pourquoi lutterais-je? "
En bref, ils fondent un Etat aristocratique où sont reliées culture et agriculture, avec contrôle des droits et livertés d'appropriation des biens et terres dans la gestion de la cité (ville et terre).
Les mots mêmes de ces textes ont informé la mémoire collective: camp de Tortosa; alt camp; baish camp; camporrelhs, en terres de culture catalane, campèstre occitan, cher à Perbosc enLomagne gasconne et languedocienne, entre Toulouse,et Montauban, aux portes de l'Agenais et des Causses de Caylus, Limogne..
On verra à présent, à partir de sources juridiques de langue occitane, qu'il n'en va pas autrement des sociétés rurales du monde médiéval, du 13ième siècle aux temps modernes.
[ A donner à lire au ministre de l'Agriculture, comme aux ministres du Budget, de l'Economie, non?]

3.- BREF HISTORIQUE DU DROIT COUTUMIER EN AQUITAINE, LANGUEDOC (Haut Languedoc, Bas Languedoc, de Tolosa en Llengadoc au Delta de l'Ebre
Une question cruciale que se posent les gens dans un pays prend toujours la forme: d'où venons-nous?
Je n'évoquerai pas ici la "grammaire des civilisations", mais bien les relation historiques fondamentales entre activités des communautés urbaines et sociétés paysannes, gestion politiques et religieuses et naissance des divinités dans les représentations.
C'est ainsi que les historiens médiévistes, Duby 8 entre autres, nous ont appris que les sociétés du Couserans étaient positionnées dans un réseau de sociabilité
contrôlé par les Templiers de l'abaye de Montsaunès qui controlaient le continuum couserannais de His (Bas et Haut Salat) à Galey, Antras (Estreùaille, Biros, Bellongue) ; la société de Chalosse, Tursan et Marsan du réseau de sociabilité contrôlé par l'abbaye de St_Sever; les sociétés paysannes de Bigorre et Baronnies, de l'abbaye de La Grâce-Dieu, de l'abbaye de Lagrasse; la cité de Cauterets sous contrôle de l'abbé de St-Savin , et ceux de Villeneuve sur Lot de l'abbé d'Eysses, comme lel société agropastorale des vallées de Bénasque (Estos...) était sous dépendance de l'abbaye d'Obarra; le Béarn de Salies et de contact basque (Hastingue, Bidache) sous obédience de l'abbé de Sordes et d'Artous. etc.
Le droit est initialement écrit en latin élitaire, relayé par l'occitan élitaire, voire l'occitan latinisé par les élites administratives, langue de culture/civilisation, dans une forme graphique fixe pour chaque type de rédaction des droits, usages et coutumes 9 tôt relayé par le moyen français écrit (Villers-Cotterets).
On définit alors une base de textes juridiques comme objet fractal, identifié par des méthodes de classification des sous-ensembles flous.
Faisons un petit voyage avec G. Tholin, dans la base Gallica de la BNF et arrêtons-nous sur les Coutumes de Pujols, et l'historique des moulins de Gajac et du Moulin de Madame.
[Nous n'avons pas attendu l'émergence de la base Gallica pour explorer les caractéristiques linguistiques de la scripta juridique occitane, grâce aux travaux fondamentaux d'édition des textes par les juristes romanistes, archivistes romanistes. ]
Tout ce qui avait été édité, - vaille que vaille le giganstesque travail de fouille philologique - fut classé et analyse de fond en comble systématiquement par les équipes d'historiens de la langue de l'Université de Heidelberg 10; et on commence de nos jours à accéder à une base de données des Chartes et Coutumes, Statuts, Comptes Consulaires de la France méridionale 11.
D'autre part de jeunes chercheurs, dès les années 70-80 avaient mis en avant un principe fondamental: celui de comparer les sources historiques disponibles, voire inédites avec les témoignages linguistiques contemporains de type occitan; cela allait à l'encontre des approches qui refusaint toute comparaison de ces incomparables.
C'est pourquoi nous nous proposons ici, après un parcours transversal des Coutumes de l'Agenais aux Coutumes de Pujols 12, de nous arrêter plus longuement, concernant la langue de culture haut-languedocienne, sur les Statuts de la ville de Marmande (1396) 13, les Coutumes de Pujols (1309), de Fumel, de Port-Sainte-Marie (1233), de Puymirol (1262), Prayssas, Clermont-Dessus (1262), Larroque-Timbaud (1270), St-Maurin (1385)caractéristiques de l'organisation des textes juridiques et administratifs qui régisent la gestion des villes et terres de la France Méridionale; on pourrait ainsi ultérieurement étendre la comparaison aux Jurades de Bordeaux; aux Fors de Béarn, comme au Thalamus de Narbonne 14, aux coutumes de La Salvetat, Riols, Saint-Pons de Thomières dans l'alt camp biterrois ( si bien exploré par M. Petit)

4. PRINCIPE DE DIVISION, FRONTIERES, LIBERTE ET SEMI-LIBERTE DANS L'ECRIT JURIDIQUE DE TYPE OCCITAN
Ce que les linguistes dialectologues nous ont appris, c'est d'une part que les fronières linguistiques existent (fait/fach; faita/facha; dit/dich/dicha), mais que, simultanément, les organisations sociales régies , tout en donnant un fondement aux frontières, les violent systématiquement, créant ce que l'on appelle de plus en plus fréquemment un commun, des "communs" au-delà même des divisions . un traitement systématique de la littérature médiévale juridique permet de retrouver, par delà cette diversité de surface, les archétypes fondamentaux qui régissent les interactions entre classes de la population et pouvoirs politiques.

ENTRE HOMOGENEITE CULTURELLE MAXIMALE ET DIVERSITE D'EXPRESSION: STABILITE ET FLUX
D'une part, aux frontières de la Garonne, comme du Lot, de la Dordogne, du Rhône, habitent des populations qui se sont toujours déplacées: c'est leur premier défaut; second défaut; elles parlent et interagissent, interfèrent, du fait même de leurs activités premières (meunier, producteurs; boulangers, maîtres de gabarres, maîtres des paissières).
Aussi, vant même de poser la question du fossé frontière entre gascon et languedocien, examinons un cas crucial pour l'analyse des faits culturels interférentiels en Aquitaine, entre Dordogne et Garonne, entre Garonne et Lot.
On ne perdra kjamais de vue, ce faisant la distinction cruciale de deux régimes corrélés: régie d'expérie,ce et régime langagier.
Ainsi, au plan, du régime langaiier, du fait des mouvements démographiques, dans l'Entre-Deux-Mers, en Haut Languedoc, dans les années 50, coexistaient, en un combat acharné sept ou huit langues, ou façons de parler prises dans le mouvement, dans un continuum mouvant, fait de dosages d'états mixtes:: des formes de gascon bordelais, médocain, bazadais; des formes de haut-languedocien, de parlers périgourdin; des formes de parlers croisant les caractéristiques languedocienne et limousine en Charente, des formes de parlers saintongeais et poitevin: dans une liberté totale, ces langues se sont littéralement entretuées. Ce qui est détruit ne se reconstruit pas
NORMALITE MEDIEVALE
Ce que nous apprend, par ailleurs, la littérature juridique et politique qui régit l'activité des cités, c'est que l'expression occitane écrite des règles, coutumes, contraintes, loin d'entrer dans cette bataille des batailles entre seigneuries (Les Prayssas, les Marmande, les Lusignan, les Durfort, les Saubiac, les Grateloup,; les Galard, les Madaillan, les Casanave, les Fumel etc.) et sociétés paysannes, était fondée sur des "communs", autrement dit obéissait à un principe qui ne s'identifie pas exactement à ce que l'on appelle normalisation, voire unification: chaque atelier régional où s'écrivait la loi de la cité (abbaye, abbbaye bénédictine d'Eysses par exemple) obéissait à une tradition supralocale où dominaient soit les habitudes de Limoges, soit des habitudes prises dans les ateliers d'écriture du comté de Toulouse, Poitiers, de Bordeaux, ailleurs de Pau ou de l'abbaye de St-Sever; ce qui est vrai du domaine occitan, est tout aussi vrai pour ce qui concerne l'ensemble du territoire national du 12ième siècle à 1794.
Ainsi, on pouvait trouver mention du droit médiéval de reva (reva dels molins) à Lyon, comme à Nérac, Espiens , encore dans les Cahiers de doléances du Néracais, de Mézin, aux portes de la Grande-Lande. Il est donc crucial, à l'école notamment mais non exclusivement, de donner à connaître cette littérature juridique d'expression des libertés, franchises et asservissement, à l'interface de deux cultures, la séculière et la régulière.
Cette normalité est une normalité floue et fractale.
On relira par ailleurs l'analyse des Cahiers de doléances de Perpignan, des villes et bourgs des campagnes du Roussillon, des Aspres et des Albères par Michel Brunet (Annales 1989) et l'approche du gradient de christianisation dans les pays aquitains par Marquette (Annales 1989)

Les textes que nous allons examiner ensemble, après traitement exploratoire, couvrent un territoire qui va du Médoc, à Aiguillon, Villeneuve-sur-Lot, par Bazas, Marmande, Agen et l'Agenais d'une part
AGEN
MARMANDE
BORDEAUX
PERIGUEUX
CAHORS
SAINT-PONS/LA SALVETAT/ANGLES
On poursuivra cette activité de comparaison en prolongent l'interrogation de données du Bordelais au Biterrois (Saint-Pons de Thomières, La Salvetat).


5 DU FLOU DANS LES FRONTIERES. ENTRE PETITS MONDES:
On parlera ici de l'Entre-Lot et Garonne moyenne, comme on parle de l'ENTRE_Dordogne et Garonne, de l'entre Gaves et Adour (haut et Bas Adour)
De part et d'autre de la Gironde, vivent et parlent, depuis des siècles des populations qui, de par leurs activités, se déplacent; ceci implique un espace linguistique construit comme le sont les entredeux, flous, flactals ou gradients.
Il en est de même de part et d'autre de la Garonne, de part et d'autre du Lot, de part et d'autre de l'Ariège, de part et d'autre du Rhône; de part et d'autre des Pyrénées, de part et d'autre de l'axe gatronnais, comlme de l'axe rhodanie,, comme le rappelait à Lleida Robert Lafont.
Mais tes textes juridiques peuvent ignorer , tout ou partie, ces faits de frontières culturelles.

De ce fait, LES PAYS AGENAIS NE "SONT" PAS LES PAYS DE VILLENEUVE-SUR-LOT, sur le route de CAHORS, des causses du Tarn-et-Garonne et du Quercy, sans pour autant que les séparent quelque "fossé-frontière" (paissièras/paishèras).
Un homme comme Félix Castan, aimait à se définir , de Larrazet, comme un homme partagé entre deux pôles, Montauban d'une part, Toulouse de l'autre. C'était un homme à la logique floue, à logique non monotone, comme le rappellent annuellement les Journées de Larrazet, et récemmen,t encore Ouzoulias, et al (Larrazet 2016 La Gallo-Romania).

6 EVOLUTION DE LA SITUATION LINGUISTIQUE REELLE DE 1793 A NOS JOURS
Pour observer ces phénomènes, il y a très longtemps, Je me suis fié à M. Berthoumieu (Montflanquin) pour explorer ce qui en était des pôles de l'Agenais et du Villeneuvois, du Castilhonés, dans les pays de la Séoune, de Cancon, Montflanquin.
Qu'en est-il de la culture des sociétés paysannes sur les Causses du Lot, de Villeneuve à Figeac, par Cahors?
Je pourrais vous emmener, avec Berthoumieu, dans le Castilhonés, près de son père, paysan du Castillonnais (BASE_SON_dialectal/occitan); et tout aussi bien sur les chemins de Puymirol, chez des paysans, chez des négociants en bestiaux d'Agen ou de Marmande, du Cantal, d'Aubrac, qui, en ces temps, n'étaient pas organisés en sociétés d'import/export, de bouchers ruraux abatteurs, et des maquignons en vin ou en bestiaux, veritables "sangsues du peuple" (selon l'expression des Cahiers de doléances des pays catalans).
Mais j'ai choisi de vous conduire avec les maîtres de gabarres du Lot, du côté des moulins, des meuniers, des bâteliers, des écluses du Lot., tout en évoquant le poids des grandes familles des seigneuries à 1793. Invitation à comparer cette situation pour l'ensemble des terriroires contrôlés par les abbayes, de Saint-Sardos à Sortes, Artouste.
Pour comprendre l'évolution graduelle dont je parle, qu'on me permette de prendre quelques repères lexicaux, qui ont un répondant dans la littérature juridique médiévale (DOM). On ne peut pas souçonner ces hommes de d'avoir une connaissance approfondie de la langue occitane médiévale élitaire qui ne leur a pas été apprise à l'école, institution fondatrice d'une culture élitaire; en revanche leur métier même, leur travail les conduisaient à se déplacer dans les sites, maisons, où dans la société paysanne, des éleveurs produisaient du bétail de type garonnais, par exemple, entre Montauban , Lomagne et Agenais au sens large, bien avant le triomphe politique de la "Blonde d'Aquitaine", produit d'excellence, artefact élitaire piloté par la gouvernance élitaire.
J'aurais pu tout aussi bien, avec lenégociant agenais Heurtebise vous conduire chez des marchands de braus de Lomagne, et de la Dordogne de Belvès, Siorac; dans le circuit d'achant/vente de braus dressés pour labourer les vignes, dans le bassin de la Moyenne Garonne, chez un négociant en gros de bestiaux à La Tuque, avec Pierre Delard. Mais ceci est une autre histoire.
On examinera en premier lieu avec eux quelques expressions de culture occitane prises dans les tensions et interférences entre acteurs sociaux d'intérêts contrastés, considérés comme personnages culturels de par leurs fonctions (là bergers, fermiers d'Uruk à nos jours; ici bâteliers, meuniers et producteurs, stockeurs, distributeurs et transporteurs céréaliers, consommateurs).
En second lieu, on examinera brièvement le modèle de substitution qu'ont mis en place les acteurs, témoignant ainsi de la persistance de la culture occitane sous des formes de substitution, par comparaison de listes lexicales (mots-chenilles de dictionnaires épluchés et analysés):
(1) le nombre, la fode, répliques culturelles des formes culturelles premières occitanes, diffusées dans la culture démocratique des cités
Le nombre lo nombre
la descoblada, la descoublade (de Cahors à la Drôme)
la desfarde, la défarde (de Bordeaux à Toulouse
La carn morta du Castilhonés (Cancon, Montflanquin)
la fode (Agen), la fauda (Puymirol, Roquecor)
(2) les paissières du Lot et les entreclcuses de Limoges
Certainement, ces expressions ont des frontières formelles pour des linguistes dialectologues (hauda/fauda); mais la culture des gens se joue des frontières, des balises; la question des frontières, telles que je la pense avec Régis Debray, depuis les temps de cette rencontre décisive pour moi, de J. P Vernant, est à la fois un vrai et un faux problème.
Aciu e la hora, parlam totes ua/una lenga: l'occitan; mes cau occitan? Sauzet (Quercy, Villefranch de Rouergue); Fossat Chalosse et Marsan (Villleneuve entre Tursan et pays de l'Adour, des Nives); Massourre parler des tois de Barèges, l'homo singularis de Chèze, citoyen électeur de Villeneuve; Michel Prat (les parlers occitans alpins entre val de Sue et Briançonnais): qu'avons-nous en commun avec ceux de Villeneuve sur le Lot? une histoire très longue, faite d'importants bouleversements historiques, qui affectent ce que l 'Université occitane d'été de Villeneuve appelle "langue-culture". Ceci nous fait remonter des temps présents à Sumer.


PS1
Certes, ça va récalcitrer, ici même! on ne manquera pas de m'objecter qu'ainsi, avec ce modèle de substitution (français régional), ils ont "trahi" une culture, une langue.
Soit, mais je reste avec eu: j'ai trahi, et pour cause dès 17 ans; on m'avait appris le latin, le grec et un peu de français; le Chanoine Daugé à Aire et ses épigones ne m'avaient jamais appris de gascon du Tursan entre Béarn, Bigorre et Chalosse des Pays de l'Adour: mais cela nous entraînerait loin du Lot, de la Lomagne et de la Garonne Il a bien fallu que je l'apprenne avec des paysans, dans leurs rapports nécessaires avec des marchands;mais tout autant des mineirs asturiens et polonais de Carmaux, ville jauresienne par excellence: il faut bien vivre de son travail! et s'adapter; for heureusement les paysans avaient comme les meuniers, les marchants un cerveau plastique qui explique leur fabuleuse capacité adaptative et d'interaction; la vérité est entre deux, dans ces interactions; entre Troubadours, Rugby à 13/15 et Troubadours Baroques; ne parlait-on pas du poète gascon coiffeur à Agen?
Et vous, ici, à Villeneuve, la pays de l'Université occitane estivale, où en êtes-vous? On aimerait le savoir. Je sais où en sont les Krispin, Marceau Esquieu, l'homme rencontré sur la route de Villeneuve, à St-Antoine de Ficalba, si ancré dans la société paysanne autant que moderne troubadour et félibre. Certes.
Mais vous, chacun de vous de 12 ans à 99ans? les descendant des Marmande, des Lusignan,, autant que ceux des Bonnal, maître de gabarres, qui n'avaient pas appris l'occitan à l'école; mais dans des situations d'échange avec conflits, oppposition d'intérêts.
PS2Parti occitan s'abstenir
PS3 (confidentiel)
Au mieux, le maire Cahusac aurait pu vous construire au lien d'une maison de la médecine, - si nécessaire, un écomusée de la prune et des petits-pois! comme d'autres ont construit un musée de Bibracte ou de Beuvray. Je lui donne raison de son choix démocratique. Où loger la relation entre langue et culture? dans les échanges concrets entre producteurs, meuniers et gabarriers, des moulins de Gajac, de Madame. Ce n'est pas Paul Gut qui me contredira. Ni Ouzouilias (Millevaches).

BIBLIOGRAPHIE
Cauvin-1997 Cauvin (Jacques).- Naissance des divinités, naissance de l'agriculture, Paris 1997; 2013 Editions du CNRSBonneuil/Thomas-2012 Bonneuil (Christian) et Thomas (Frédéric).- Semences: une histoire politique. Editions Charles Léopold Mayer, 2012
Gallet-1999 Gallet (Jean).- Seigneurs et paysans en France (1600-1793). Editions Ouest-France, Rennes 1999.
Fossat-2024 en ligne sur le site occiton.free.fr: volumes 1, 2, 3
Kramer-1957 Kramer (Samuel Noah). L'Histoire commence à Sumer.- Paris, Éditions Arthaud, collection Clefs de l'Aventure, Clefs du savoir 1957.


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