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Fossat J-L. ERCVOX <fossat@univ-tlse2.fr> (193.55.175.20)
Date: Mercredi, 20 Octobre 1999, ˆ 5:19

En Réponse à: PHONOLOGIE(OCCITAN): THEORIE OPTIMALITE (FOSSAT J.-L erss_clid PHONOLOGIE)

Par rapport à OT, il faut préciser:
• l'utilisation que nous pouvons faire de la fonction GEN (Boltanski 1999, 114) qui propose sous forme de table de données excel un "espace d'analyse" qui permet de déterminer le poids des divers candidats attestés, avec leur fréquence, leur localisation dans une base; mais il peut se faite qu'il y ait compétition, donc conflit entre plusieurs candidats temporairement gagnants; ce n'est pas alors "le candidat gagnant" qui est à examiner, mais, simultanément les candidats gagnants, sur une section homogène de l'espace d'analyse. On peut donc admettre avec OT que "toutes les VARIANTES possibles sont produites par [notre tableau] GEN [descriptif des états ou situations attestées], SIMULTANEMENT et EN PARALLELE" (Prince-Smolenski, op. cit, 2) cité par Boltanski 1999, 114. • La structure prosodique des suites ou séquances par rapport auxquelles nous décrivons les traits/éléments ou UNITES, doit être précisée, et parfois la structure morphologique des unités; par exemple, il n'est pas impossible que le fait d'appartenir à une structure de GERONDIF (G) ou participe présent en -NT/ND peut contribuer à bloquer certains événements visibles sur la chaîne des mopts phonologiques en NT (coda branchante): font; gland; redond etc./cantant, fendent, partint. • Nos tableaux de données descriptifs permettent de déterminer, sur la base de calculs, les candidats dits "raisonnables", autrement dit, ceux qui, en termes prédictifs, auraient des chances de pouvoir gagner. • Il faudfra examiner, s'agissant de l'actyivité nasale, par conséquent, s'il y a ou non EFFACEMENT, autrement dit, exécution d'une instruction DETRUIRE TOUTE TRACE D'ACTIVITE NASALE: [f'e[]] "foin", en rappport avec la problématique de la relation entre ENTREE (INPUT) et SORTIE (OUTPUT), avec établissement de la CORRESPONDANCE entre ces deux structures: ENTRE et SORTIE (Boltanski 1999, 115). Selon OT, la fonction GEN fournit des relations de CORRESPONDANCE qui sont associées aux suites S1 et S2. L'essentiel est d'inventorier, puis d'expliquer les relations entre toutes les structures possibles, attestées. La question des noeuds syllabiques vides, sans qu'il faille ici développer une théorie des noeuds, doit être précisée; ainsi, pour la suite PLEN de structure syllabique CVC, il est possible que l'activité nasale soit éliminée (détruite en totalité, mais avec persistance en coda non branchante ? d'une C NAS en position VIDE (noyau vide: [pl'ej] est alors le candidat gagnant, même s'il est apparemment isolé sur un tableau de données contre TOUS; car il s'appuie sur l'existence d'un noyau branchant qui a une très forte existence dans le système de la langue. Ce fait, même si fréquentiellement il est hapax de tableau, du point de vue de la génétique, est loin d'être négligeable du point de vue de la constituance des objets phonologiques; il suppose du point de vus de l'implémentation, un candidat potentiel N +CORONOAL, des intermédiaires gagnants N+VELdéveloppa nt une solution [N+PALAT], et, en fin de circuit, processus de désaccociation des éléments [NAS] [GLISSANTE] avec exécution terminale, en sortie, de l'instruction: DETRUIRE [NAS] en surface audible. IL en irait de même pour rendre compte des segments épenthétiques en phonologie lexicale ou en phonosyntaxe: [b'Ow a[z]'albi], des processus dits en linguistique historique d'anticipation: tendre: [tr'eNde]; ventre [br'eNte]; ventresca [brent'eska] etc. L'essentiel est de pouvoir déclarer tous les évenements attestés: INSERTIONS, EFFACEMENT, MODIFICATION D'un TRAIT, PERTE D'UN ELEMENT. ON peut alors rendre compte en termes de REGLES gradientes, de processus bien connus de la linguistique historique;: ainsi, par exemple, une suite ventresca (entrée); lui correspondent des suites S1 et S2: S1 sans voisement de [t] hétérosyllabique en position forte attaque de syllabe S2 avec voisement (sonorisation, sous ces mêmes conditions segmentales et prosodiques) et ce dans des espaces homogènes, de plus ou moins grande étendue cartographiable. Si deux contraintes demandent à être satisfaites simultanément C1 nasalisation consonantique [n] coda de syllabe (PLEN, FEN, LAPIN, etc.) et C2 exigence de nasalisation du noyau vocalique, ou bien ces contraintes sont déclarées conciliables; ou bien elles se comportent comme inconciliables et se met en place un système gradient de dénasalisation vocalique à palliers, qui peut être considéré comme un "stratagème", une "ruse" pour résoudre desconflits entre contraintes: V DOIT être nasalisé, en principe; au terminal d'un processus, on devra écrire le contraire: pour tel groupe V NE DOIT JAMAIS être nasalisé. D'autre part, il est absolument nécessaire de recourir aux données primaires d'une base de données empiriques phoniques, pour examiner et déclarer "les contraintes d'INTERFACE réglan,t les relations entre la structure grammaticale et la structure phonologique (prosodique": Boltanski 1999, 121, propose ici d'associer à un arbre des constituants syntaxiques, un arbre du constituant prosodique indexé (syllabe, pied, more; déclaration de suite syllabe forte/syllabe faible avant et après la syllabe forte; une application exemplaire à faire dans ce cadre théorique concerne la phonosyntaxe du pronom régime complexe des données empiriques du gascon, disponibles, pour 153 dictionnaires_localités. Il nous apparaît, à nos actuels dictionnaires de variables que "le répertoire des contraintes - y compris des phonocontraintes - encore mal connu, est nécessairement FINI" Boltanski 1999, 126: soit une suite -MB– nécessairement hétérosyllabique en type roman abrite une contrainte de destruction de [b] en attaque de SYLLABE 2, le candidat gagnant est de forme sonore [m]: lombel [lum'et]; camba [k'ama]; cambra (épenthèse) kr'aMpa] avec anticipation dans la syllabe dite faible, mais en position dite FORTE, et exécution d'instruction DEVOISER que la seule théorie OT ne peut à elle seule expliquer, sans le recours à la linguistique historique et comparative, qui, sur ce poind, est appelée àprendre le dessus. De manière générale, à travers nos données empiriques, on tentera de s'interroger sur les principes généraux UNIVERSELS, qui, au delà de nos applications nécessairement très particulières, "gouvernent la production. et la perception de tout énoncé" (Stampe, 1973, ciité dans Boltanski 1999, 127) Comment se fait-il par exemple quand N perd son trait +CORONAL, en position finale ou en position de C d'appui en coida branchante, il ne perde pas brutalement ce trait ou ELEMENT +COR? Comment se fait-il qu'il produise, par dérivation un élément +VELAIRE [nVEL], candidat gagnant ici et là; cela suffit-il à expliquer l'AJOUT de l'élément VEL + DENAS qui rend compte d'une coda branchante [nk]? Comlment s'expliquent les transfert de nasalité de l'intérieur d'un mot phonologique à l'initiale syllabique du mot phonologique: ; S1 bentr'eska s2 [m]endr'eska] ? A OT, on peut aisément emprunter, dans ces conditions, le concept crucial de contraintes TRANSGRESSABLES (Boltanski 1999, 131), en rapport avec une THEORIE DU POLYMORPHISME qui vise à EXPLIQUER comment il peut se faire que coexistent des solutions parallèles, dans une approche qui peut être sérielle ou non. Si tel candidat gagne plutôt que tel autre, on prendre garde à ne pas parler à la légère du caractère FORTUIT de cet événement, sans avoir opéré un contrôle sur des données qui permettent une évaluation sérieuse. L'idée centrale qu'il faut alors retenir de la théorie OT telle que présentée par BOLTANSKI, 1999, 132, est, à la lumière des matériaux empiriques sollicités, celle de NEGOCIATION, d'arrangements négociables, négociés. Plus loin, Boltanski, tente d'établir alors une relation discutable mais utile à la relation ETAT DE LANGUE / DECISION/INSTITUTIONNALISATION. "Une décision s'institutionnalise: elle devient une NORME, une contrainte"Boltanski 1999, 133, dans une acception différente de la conception de la norme par les planificateurs adjoints aux plans de développement des langues (en Catalogne, en Espagne, en France, etc.): une norme est une variété OBLIGATOIRE; elle peut être un bouquet de variétés simultanées, existant en parallèle, pour une durée prévisiblement limitée. Une décision, poursuit Boltanski 1999, 133, peut s'obscurcir du fait d'événemenbts ultérieurs; le terme même de DECISION devra être rediscuté, dans la mesure où il peut être une métaphore reprise au domaine des théories de l'incertitude avec "ilôts de confiance (incertitude de bayes etc.).; ainsi la structure prosodique d'IP4 [bul'ets]S2 oxytonique majoritaire, est venue, temporairement, détruire S1 de contour prosodique [b'Olets] PAROXYTONIQUE, mais minoritaire, quoique très bien formé, et encore mieux normé; les données empiriques disponibles, correctement mesurées, laissient bien prévoir quelle serait l'issue, et le gagnant; mais nous nous nous faisons mal à 'idée que S2 était un candidat plus ou moins bien formé que S1; et que S2 s'est imposé comme gagnant, parce que c'était un meilleur candidat aux élections (PITJOR/MELHOR; n'est-ce pas, Maragall?); le fait est que les jeux ne sont pas faits, même si la "dacision antérieure", fait figure de trace archéologique construire par la langue, toutefois il faut dire que cette trace archéologique est encore très couramment attestée en norme d'usage, fait d'usage encore institutionnalisé, en domaine occitan aquitanique; OT pourrait nous permettre de clouer le bec sérieusement aux réponses inssistantes de linguistyiques qui parlent de la norme en termes suivants: "normalement, en occitan, la relative sujet commence en QUI"; et l'attaque en DE QUI, dont, constituent donc des événements anomiques, des anomalies, des arrangements bizarres à éliminer. L'histoire des usages actuels de l'occitan vont à l'encontre de telles vues, que nous ne pouvons faire nôtres. Les deux candidats dont j'ai parlé,témoignent de l'importance de la constituance prosodique dans la résolution des conflits (Nespor et Vogel:cités dans Boltanski, 1999, 158, ont parlé de cette caractéristique comme une caractéristique fondamentale du langage parlé; Références
Pour une application du concept de phonocontraintes dans ce cadre aux parlers pyrénéens, je renvoie à • FOSSAT 1999a (Mélanges offerts à X. Ravier.- APHERESE et ELISION; • FOSSAT 1999b Prétérit et Subjonctif imparfait dans mélanges offerts à Jacques Allières; • Fossat 1999c Qu'est-ce qu'une règle gradiente en phonologie et phonétique occitanes (à paraître).


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 Sujet du message: OCCITAN: PHONOLOGIE OPTIMALITE
MessagePublié: 05 Oct 2007, 17:17 
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Fossat J-L. ERCVOX <fossat@univ-tlse2.fr> (193.55.175.20)
Date: Mercredi, 20 Octobre 1999, ˆ 5:19

En Réponse à: PHONOLOGIE(OCCITAN): THEORIE OPTIMALITE (FOSSAT J.-L erss_clid PHONOLOGIE)

CORRIGE ET ADDITIFS
Données empiriques initiales
Données dérivées: atlas numérique i/j
MODELISATION et CLASSIFICATION
SIMULATION et INTERPOLATION
MESURES et GRAPHES DE LABORATOIRE (proximité, voisinage)
INTERPOLATION DE DONNEES (simulation modèles possibilistes)
REPRESENTATION SPATIALE
DISTANCES fractrales, euclidiennes

Par rapport à OT, il faut préciser:
• l'utilisation que nous pouvons faire de la fonction GEN (Boltanski 1999, 114) qui propose sous forme de table de données excel un "espace d'analyse" qui permet de déterminer le poids des divers candidats attestés, avec leur fréquence, leur localisation dans une base; mais il peut se faite qu'il y ait compétition, donc conflit entre plusieurs candidats temporairement gagnants; ce n'est pas alors "le candidat gagnant" qui est à examiner, mais, simultanément les candidats gagnants, sur une section homogène de l'espace d'analyse. On peut donc admettre avec OT que "toutes les VARIANTES possibles sont produites par [notre tableau] GEN [descriptif des états ou situations attestées], SIMULTANEMENT et EN PARALLELE" (Prince-Smolenski, op. cit, 2) cité par Boltanski 1999, 114.
• La structure prosodique des suites ou séquences par rapport auxquelles nous décrivons les traits/éléments ou UNITES, doit être précisée, et parfois la structure morphologique des unités; par exemple, il n'est pas impossible que le fait d'appartenir à une structure de GERONDIF (G) ou participe présent en -NT/ND peut contribuer à bloquer certains événements visibles sur la chaîne des mopts phonologiques en NT (coda branchante): font; gland; redond etc./cantant, fendent, partint.
• Nos tableaux de données descriptifs permettent de déterminer, sur la base de calculs, les candidats dits "raisonnables", autrement dit, ceux qui, en termes prédictifs, auraient des chances de pouvoir gagner.
• Il faudfra examiner, s'agissant de l'actyivité nasale, par conséquent, s'il y a ou non EFFACEMENT, autrement dit, exécution d'une instruction DETRUIRE TOUTE TRACE D'ACTIVITE NASALE: [f'e[]] "foin", en rappport avec la problématique de la relation entre ENTREE (INPUT) et SORTIE (OUTPUT), avec établissement de la CORRESPONDANCE entre ces deux structures: ENTRE et SORTIE (Boltanski 1999, 115). Selon OT, la fonction GEN fournit des relations de CORRESPONDANCE qui sont associées aux suites S1 et S2. L'essentiel est d'inventorier, puis d'expliquer les relations entre toutes les structures possibles, attestées. La question des noeuds syllabiques vides, sans qu'il faille ici développer une théorie des noeuds, doit être précisée; ainsi, pour la suite PLEN de structure syllabique CVC, il est possible que l'activité nasale soit éliminée (détruite en totalité, mais avec persistance en coda non branchante ? d'une C NAS en position VIDE (noyau vide: [pl'ej] est alors le candidat gagnant, même s'il est apparemment isolé sur un tableau de données contre TOUS; car il s'appuie sur l'existence d'un noyau branchant qui a une très forte existence dans le système de la langue. Ce fait, même si fréquentiellement il est hapax de tableau, du point de vue de la génétique, est loin d'être négligeable du point de vue de la constituance des objets phonologiques; il suppose du point de vus de l'implémentation, un candidat potentiel N +CORONOAL, des intermédiaires gagnants N+VELdéveloppa nt une solution [N+PALAT], et, en fin de circuit, processus de désaccociation des éléments [NAS] [GLISSANTE] avec exécution terminale, en sortie, de l'instruction: DETRUIRE [NAS] en surface audible. IL en irait de même pour rendre compte des segments épenthétiques en phonologie lexicale ou en phonosyntaxe: [b'Ow a[z]'albi], des processus dits en linguistique historique d'anticipation: tendre: [tr'eNde]; ventre [br'eNte]; ventresca [brent'eska] etc. L'essentiel est de pouvoir déclarer tous les évenements attestés: INSERTIONS, EFFACEMENT, MODIFICATION D'un TRAIT, PERTE D'UN ELEMENT. ON peut alors rendre compte en termes de REGLES gradientes, de processus bien connus de la linguistique historique;: ainsi, par exemple, une suite ventresca (entrée); lui correspondent des suites S1 et S2: S1 sans voisement de [t] hétérosyllabique en position forte attaque de syllabe S2 avec voisement (sonorisation, sous ces mêmes conditions segmentales et prosodiques) et ce dans des espaces homogènes, de plus ou moins grande étendue cartographiable. Si deux contraintes demandent à être satisfaites simultanément C1 nasalisation consonantique [n] coda de syllabe (PLEN, FEN, LAPIN, etc.) et C2 exigence de nasalisation du noyau vocalique, ou bien ces contraintes sont déclarées conciliables; ou bien elles se comportent comme inconciliables et se met en place un système gradient de dénasalisation vocalique à palliers, qui peut être considéré comme un "stratagème", une "ruse" pour résoudre desconflits entre contraintes: V DOIT être nasalisé, en principe; au terminal d'un processus, on devra écrire le contraire: pour tel groupe V NE DOIT JAMAIS être nasalisé. D'autre part, il est absolument nécessaire de recourir aux données primaires d'une base de données empiriques phoniques, pour examiner et déclarer "les contraintes d'INTERFACE réglant les relations entre la structure grammaticale et la structure phonologique (prosodique": Boltanski 1999, 121, propose ici d'associer à un arbre des constituants syntaxiques, un arbre du constituant prosodique indexé (syllabe, pied, more; déclaration de suite syllabe forte/syllabe faible avant et après la syllabe forte; une application exemplaire à faire dans ce cadre théorique concerne la phonosyntaxe du pronom régime complexe des données empiriques du gascon, disponibles, pour 153 sur 174 dictionnaires_localités. Il nous apparaît, à nos actuels dictionnaires de variables que "le répertoire des contraintes - y compris des phonocontraintes - encore mal connu, est nécessairement FINI" Boltanski 1999, 126: soit une suite -MB– nécessairement hétérosyllabique en type roman abrite une contrainte de destruction de [b] en attaque de SYLLABE 2, le candidat gagnant est de forme sonore [m]: lombel [lum'et]; camba [k'ama]; cambra (épenthèse) kr'aMpa] avec anticipation dans la syllabe dite faible, mais en position dite FORTE, et exécution d'instruction DEVOISER que la seule théorie OT ne peut à elle seule expliquer, sans le recours à la linguistique historique et comparative, qui, sur ce point, est appelée à prendre le dessus. De manière générale, à travers nos données empiriques, on tentera de s'interroger sur les principes généraux UNIVERSELS, qui, au delà de nos applications nécessairement très particulières ou locales, "gouvernent la production. et la perception de tout énoncé" (Stampe, 1973, ciité dans Boltanski 1999, 127)
Comment se fait-il par exemple quand N perd son trait +CORONAL, en position finale ou en position de C d'appui en coida branchante, il ne perde pas brutalement ce trait ou ELEMENT +COR?
Comment se fait-il qu'il produise, par dérivation un élément +VELAIRE [nVEL], candidat gagnant ici et là; cela suffit-il à expliquer l'AJOUT de l'élément VEL + DENAS qui rend compte d'une coda branchante [nk]? Comment s'expliquent les transfert de nasalité de l'intérieur d'un mot phonologique à l'initiale syllabique du mot phonologique: ; S1 bentr'eska s2 [m]endr'eska] ? A OT, on peut aisément emprunter, dans ces conditions, le concept crucial de contraintes TRANSGRESSABLES (Boltanski 1999, 131), en rapport avec une THEORIE DU POLYMORPHISME qui vise à EXPLIQUER comment il peut se faire que coexistent des solutions parallèles, dans une approche qui peut être sérielle ou non. Si tel candidat gagne plutôt que tel autre, on prendre garde à ne pas parler à la légère du caractère FORTUIT de cet événement, sans avoir opéré un contrôle sur des données qui permettent une évaluation sérieuse. L'idée centrale qu'il faut alors retenir de la théorie OT telle que présentée par BOLTANSKI, 1999, 132, est, à la lumière des matériaux empiriques sollicités, celle de NEGOCIATION, d'arrangements négociables, négociés.
Plus loin, Boltanski, tente d'établir alors une relation discutable mais utile à la relation ETAT DE LANGUE / DECISION/INSTITUTIONNALISATION. "Une décision s'institutionnalise: elle devient une NORME, une contrainte"Boltanski 1999, 133, dans une acception différente de la conception de la norme par les planificateurs adjoints aux plans de développement des langues (en Catalogne, en Espagne, en France, etc.): une norme est une variété OBLIGATOIRE; elle peut être un bouquet de variétés simultanées, existant en parallèle, pour une durée prévisiblement limitée. Une décision, poursuit Boltanski 1999, 133, peut s'obscurcir du fait d'événemenbts ultérieurs; le terme même de DECISION devra être rediscuté, dans la mesure où il peut être une métaphore reprise au domaine des théories de l'incertitude avec "ilôts de confiance (incertitude de Bayes etc.).; ainsi la structure prosodique d'IP4 [bul'ets]S2 oxytonique majoritaire, est venue, temporairement, détruire S1 de contour prosodique [b'Olets] PAROXYTONIQUE, mais minoritaire, quoique très bien formé, et encore mieux normé; les données empiriques disponibles, correctement mesurées, laissient bien prévoir quelle serait l'issue, et le gagnant; mais nous nous nous faisons mal à 'idée que S2 était un candidat plus ou moins bien formé que S1; et que S2 s'est imposé comme gagnant, parce que c'était un meilleur candidat aux élections (PITJOR/MELHOR; n'est-ce pas, Maragall?); le fait est que les jeux ne sont pas faits, même si la "dacision antérieure", fait figure de trace archéologique construire par la langue, toutefois il faut dire que cette trace archéologique est encore très couramment attestée en norme d'usage, fait d'usage encore institutionnalisé, en domaine occitan aquitanique; OT pourrait nous permettre de clouer le bec sérieusement aux réponses inssistantes de linguistiques qui parlent de la norme en termes suivants: "normalement, en occitan, la relative sujet commence en QUI"; et l'attaque en DE QUI, dont, constituent donc des événements anomiques, des anomalies, des arrangements bizarres à éliminer. L'histoire des usages actuels de l'occitan vont à l'encontre de telles vues, que nous ne pouvons faire nôtres. Les deux candidats dont j'ai parlé, témoignent de l'importance de la constituance prosodique dans la résolution des conflits: Nespor et Vogel:cités dans Boltanski, 1999, 158, ont parlé de cette caractéristique comme une caractéristique fondamentale du langage parlé.
REFERENCES
Pour une application du concept de phonocontraintes dans ce cadre aux parlers pyrénéens, je renvoie à
• FOSSAT 1999a (Mélanges offerts à X. Ravier.- APHERESE et ELISION;
• FOSSAT 1999b Prétérit et Subjonctif imparfait dans mélanges offerts à Jacques Allières;
• Fossat 1999c Qu'est-ce qu'une règle gradiente en phonologie et phonétique occitanes (à paraître).


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