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MessagePublié: 05 Oct 2007, 06:38 
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PHONOLOGIE GASC: [A,I,U]

Envoyé par: FOSSAT J.-L. erss_clid MR PHONOLOGIE <fossat@univ-tlse2.fr> (193.55.175.20)
Date: Lundi, 21 Juin 1999, ˆ 2:43

FAITS EVOQUES METAPHONIE GASCONNE: OCCITAN ALG6, 2069 Enoncé: [a] TONIQUE est mis au contact de [i] GLIDE] quelle que soit son origine (1) CAS 1= solution 1: le produit est une diphtongue; ce cas, bien représenté par la grande aire à phonologie majeure languedocienne, se trouve localisé au nord de la représentation cartographique; ce que ne dit pas le document, c'est que sur la suite, ou sur l'arbre du constituant prosodique, dans ce cas, la suite de [a] est [js] : gr'ajsO , "graisse"
(2) cas 1 Cas de DERIVATION METAPHONIQUE en [E] +/- APERTURE discriminante Le document spécifie que la suite est [jS] et non option [js], variable par ailleurs décrite. Par rapport à ces deux faits qui constituent les règles phonologiques majeures (phonologie majeure), on discrimine un troisième cas, qui est responsable des comportrements phonique d'une micro-aire composée, en gascon sud-occidental (pays de maremnes) des points 681, 683N, 681S, 690E, 691O); dans cette aire, les caractéristiques en interaction sont [a] et [S] non [jS]; dans cette aire, graissa (Nf) admet ou exige la prononciation [gr'aSœ] Ce que l'on ne connaît pas, dans ce cas, c'est comment on en est arrivé à la stabilisation de cette solution géographique réussie: est-ce en rapport avec les solutions générales des traitements de E TONIQUE dans cette zone? si lomet (Nm) était régulièrement représenté par [lum'at]; il s'agirait d'une contrainte ou phonocontrainte générale qui ne doit rien à la dérivation métaphonique PHONOLOGIE LEXICALE
Le cas 3 Le traitement de CRASSEA (graisse) ne se reproduit pas dans la base lexicale comprenant une suite [ssj] : BASSIU; CAPSA; dans tous les cas, la seule solution acceptée en gascon est la solution en [a]: [b'aS, k'aSœ], contre la solution majoritaire diphtongale (ou avec NOYAU branchant) en [is] qui représente la solution languedocienne correcte, bien formée: [b'ajs, b'ajS]; ce que l'on n'arrive pas à décider, dans ce cas, c'est, dans le cadre de la syllabation soit d'un monosyllabe, soit d'un disyllabe, c'est le statut de la suite en [aj): soit diphtongal; soit fragmenté en [a] position noyau + [jS] en position de CODA branchante; voir CAPSU [k'ajs/k'ajS] "maxillaire/mâchoire" VS CAPSALE représenté par les dérivations allophoniques [kajS'al, kajS'aw, kejS'aw, kOjs'al/], si l'on cherche à comparer le traitement du noyau TONIQUE au traitement du noyau ATONE.
On n'arrive pas à déterminer la METHODE, et encore moins la THEORIE qui permettent de rendre compte de manière cohérente des façons des liens entre ce type de faits d'une part, et d'autres phénomènes affectant la dérivation vocalique dans le système phonologique:par exemple, dans le cas général (ALG6, 2067), tous les N féminins en -[a] au pluriel, sont des dérivés allophoniques de la suite [a]+[s] marqués: les solutions allophoniques attendues sont [O, œ, SCHWA voyelle neutre]: on ne s'explique pas la raison d'être en gascon pyrénéen d'une solution palatalisante en [e] mouvement qui peut se reproduire spontanément, en catalan par exemple: eras hennnas est implémenté sous la forme audible [erez h'ennes] à débit moyen; de même [erez b'akes]: cette caractéristique de phonologie mineure est caractéristique d'une zone compacte pyrénéenne centrale de contact catalan et aranais: de LOC. 697 à LOC 699SE. Les données, telles que données, peuvent être trompeuses, lacunaires, fragmentaires; dans les cas évoqués, les phonistes ne font pas état d'organisation gradiente; les données sont à classer dans une classe de données en apparence non gradiente, à l'opposé de données présentées comme organisées en classes de gradience (ALG6, gradient de [aw] prétonique non dérivé, non évolué; ALG6, 2072 gradience de la solution dérivé de [ej] solution dérivée [e] dont la gradience est rapportée à une représentation des faits représentés en PHONOLOGIE LEXICALE, en rapport avec l'histoire des formes (SUFFIXE-ARIUM et ses continuateurs légaux directs).


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