1° Dans la perspective de calcul des distances linguistiques par Jean Séguy 1971 ALG6 annexes tables: table de distance phonologique, le phonème se laisse représenter comme "une simple abréviation ensembliste de ses allophones " [Hyman]; sans prise en compte de ce que les linguistes en analyse morphophonémique, appellent morphophonème. 2° En revanche, le calcul de la distance phonétique, obéit à une logique et à une conception "item et processus", héritée de la phonétique historique et comparative des langues romanes: Il est a cet égard nécessaire de consulter sur site occiton.free.fr. les cartes distributionnelles variable par variable de phonétique (Fossat et Casanova-1998) , ainsi que les cartes classificatoires des homomorphismes phonétiques (Fossat-Sandouk-1995) après analyse des tables selon des méthodes classiques d'analyse régionale des données. 3° les faits de phonosyntaxe obéissant à règles ou contraintes ordonnées, qui se laissent définir dans une approche de type "item et processus", ne sont pas pris en compte dans les tables de distance phonétique d'ALG6 annexes. Or ils ne relèvent en aucun cas de la fiction; ils se laissent analyser dans un cadratif appelé "suite d'items et arrangements, accommodation" On renvoie les utilisateurs au répertoire ATLAS: iconographie; cartographie primaire; cartographie distributionnelles; cartographie de blocs classificatoires CONLUSION: la séquence réelle des constituants saisi à l'écoute dans un ordre structural donné, fait partie intégrante de la description des formes sonores de toute langue.: exemple: malur, item pris au français, est arrangé soit en /rt/ soi en /r+schwa. dans la phonologie du bloc Grande-Lande+Marensin (F. Arnaudin, Th. Lalanne, ALG, cartes primaires; de même: volur, bonur, comme l'ensemble des mots français eu -eur, repiqués dans les formes sonores du gascon. Je renvoie ici à l'analyse des mouvements par élision/aphérèse/apocope.
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