PROTOTYPE OCCITON_2010_02 ou La fabrique cognitive d’Auragnou. Co_worker experimental projet A. Meqqori and JL Fossat AURAGNOU Cognitive Factory
Projet : In Mélanges offerts à JL Fossat JLF Entre dialectologie descriptive statique (G. Rohlfs, Scheuermeyer 1, 185) et dialectologie énonciative dynamique (Kristol, Aqueras montanhas): les temps et modes du discours dit « occitan », dans le gascon mixte interférentiel du languedocien des Pyrénées Ariégeoises
En hommage à Bruno Besche-Commenge, l’homme d’Eychela, / ejS’elO/, de Casabède et de la Mair de Bulard, qui pense écoute de rythmes, mélodies intonatives, prosodie lexicale et énonciative dans un univers référentiel auquel il n’est pas donné à tous d’accéder avec justesse.
Référence antérieure : Prototype OCCITON00 BM 2005 AIEO II pp. 883-895 Enterrament a Sabras. Un terrible Aquitain (INOC, Bilhèras, samedi 31 octobre 2009) Prototype Occiton01 2009 (data_alg lexique morphologie, syntaxe) Prototype Occiton02 version alpha novembre 2009
Le cadre général de l’analyse prosodique de récits en langue de culture : analyse comparative de fresques sonores construites, élaborées. L’archivage sonore numérique, à couurt, moyen et long terme : le début de la maturité.
PROPOS ET RESUME Notre propos est de mettre en évidence la nécessité d’une édition des sonorités : pour un déploiement rapide et efficace du plan SONORITES NUMERIQUES en deux phases : A OCCITON2010_1 base dialectale atlas (enquête expérimentale) : données sonores recueillies en protocole d’enquête linguistique. Fonds de carte des opérations de type A, et analyse aréale comparative. Les informateurs sont ici considérés comme objets origine de l’information structurée.. B OCCITON2010_2 base discursive et « polynomique » ou « polylogale » en immersion : données sonores de langue de culture recueillies en protocole discursif, et dans ces conditions. Fonds de carte des opérations de type B et analyse aréale comparative. Les témojns acteurs ne peuvent pas ici être considérés comme des objets communicants, sans justification.. Ce so t des hommes d’expériences, qui produisent des récits d’expériences d’échec dans la continuité de leurs plans d’action ; chaque échec étant rapporté à un échec premier, objet mythique virtuel , ici le mythe du Petit Pagès ; ces expériences d’échec ont toutes pour origine attribué ce myjhe, dont l’origine et les conditions de circulation mériteraient plus ample analyse ailleurs. Ces récits d’expérience sont datés et attribués ; ils sont énonciativement, prosodiquement et syntaxiquement organisés, avec des reprises, des tentatives inabouties, des troncations, des échecs ; ce sont toujours des essais plus ou moins réussis ; ils mettent en œuvre des structures organisées et lisibles en partition et un lexique-grammaire : ils sont alors indexés ; autrement dit, ils comportent tous les éléments objets de lexique_objet et de grammaire objet identifiables et identifiés dans le plan des opérations de type A. Pour cette raison, les fresques sonores indexées sur leurs caractéristiques ou traits distinctifs, quelle que soit leur pertinence, sont comparables : on peut, en logique de corpus (collections) comparer des productions pyrénéennes aquitaniques, méditarranéennes de l’Italie du Nord à la Catalogne occidentale et orientale ; des productions occitanes occidentales et orientales ; centrales et périphériques, et déterminer, sur la base des résultats des comparaisons, la relation des données analysées à des réseaux de sociabilité à dessiner, à cartographier.
ARRIVEE A MATURITE DU PROJET DE TRANSFERT DES DONNÉES SONORES NUMÉRIQUES, MISES EN EXPLORATION.: OCCITON2 2014 Notre propos est de réaliser en temps immédiat , mais sans précipitation, avec lenteur et respect, et sans aide externe, sans ressources supplémentaires de quelque type que ce soit, un projet d’édition de textes dialectaux romans oraux transcrits, associés à un projet de phonothèque numérique, tel que formulé jadis par Jean Séguy dans les années 60 ; les modèles romans datés ne manquent pas (Boris Cazacu Textes roumains de l’Atlas linguistique d’Oltenia, entre autres exemples retenus des les années 60). Au départ la numérisation constitue une mesure conservatoire, nécessité par la fragilité des supports analogiques datés : la non numérisation consttitue plus qu’une erreur technique, uin crime majeur contre les langues de cultures ; que de bandes originales détériorées, non déposées, entremosées dans des caves et greniers, des phonothèques entières mises au danger, sciemment. (collection de Figeac, Rocamadour ; collections pyrénéennes andorranes, Pyrénées méditerranéennes, catalanes, centrales, ariégeoises, occidentales ; collections cantaliennes ; collections alpines (domaine italien septentrional et domaine alpin dit français) ; collections asturiennes transcrites, mais non appariées à leurs ources sonores d’origine : on n’en finirait pas de recenser les lacunes de la documentation numérique constituée en archive ouverte. 1° D’où viennent ces documents sonores numérisés (sources A et sources B) : de quelle stratégie de recueil de données relèvent-ils ? Où et comment ont été conservés les originaux sources, dans quelles conditions de mise au danger. Comment sont-ils segmentés, transcrits, translitérés ? Autant de questions qui relèvent de l’ordre de l’analyse philologique de sources d’information orales comparables, mesurables. Certaines de ces sources, mises au danger, croupissent dans les caves, greniers, on devrait savoir cela dans les séminaires du PIN Aristore_plan numérisation international. Occiton1 met , très modestement, avec des ressources minimes, à disposition un jeu représentatif de données de terrain recueillies par les enquêteurs du plan ATLAS, J. Séguy ALG 4 5 6, enquêteur principal Xavier Ravier, inventeur de l’information produite en coopération avec des informateurs soumis à questionnement, en relation avec u e sttatégie directive plus ou moins flexible. . Ici, la numérisation des données, effectuées dans le cadre du service public (UTM, MSH Services techniques audiovisuels) est considérée comme achevée ; les documents numérisés sont déposés au CROM (UTM 56 rue du Taur). Occiton2 est un le résultat bien plus risqué , mais actuellement visible, d’un acte collectif de mobilisation concret et continu depuis les années 60, dans un projet construit autour des hypothèses, méthodes et problématiques d’une dialectologie pragmatique des actes de parole en contexte socio_culturel ; ce projet a été construit dans le cadre de construction d’un « référentiel dialogique » de caractère « polylogal », selon le terme de Julia Kristéva, voire polynomique, selon les termes de J.B. Marcellesi, et plurilectal (Le Guern, Puech). ; ce référentiel est de type down_top (CLID_THOMSON_CIMSA 1983-86) :il est partiellement, largement, voire totalement autonome par rapport aux modes et modèles de recueil des données d’atlas linguistiques par régions (NALF), qui sont d’un type très proche du précédent.. Un enquêteur du plan atlas a pu contribuer, pour sa part, à l’un ou à l’autre recueil de données sonores numérisables constituant une phonothèque méridionale numérique, appariée à diverses procédures de transfert. Il est par ailleurs essentiel d’ajouter à ces sources A et B le projet C inabouti de numérisation de l’écrit manuscrit largement inédit des archives départementales (séries M, Société rurale, Agriculture, élevage, réseaux de sociabilité : 18ème, 19ème et 20ème siècles) dans un souci de mise en corrélation de la partition langagière et de la base historique, démographique, géographique, sociologique (sources C) : la tâche est ici proprement gigantesque ; et dangereuse ; des armoires entières d’archives stockées pour numérisation expérimentales ont été mises aux poubelles ; déposées dans des tas d’ordures, comme déchets indésirables. La numérisation de ces dernières données a été tardive, et n’est pas achevée en 20P0, compte tenu des priorités accordées à la numérisation des recueils de données correspondant aux questionnaires NALF (ALG, puis ALLOC, pour l’essentiel, et ALLLOR partiellement). Ceci laisse deviner quel est notre plan d’urgence 2010 ; il suffit d’un trimestre pour que des documents en voie de pourrissement se détériorent définitivement, sans laisser de traces numérisables.
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