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MessagePublié: 16 Juin 2024, 09:01 
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PROTOTYPE OCCITON_2010_02 ou La fabrique cognitive d’Auragnou.
Co_worker experimental projet A. Meqqori and JL Fossat
AURAGNOU Cognitive Factory

Projet : In Mélanges offerts à JL Fossat
JLF Entre dialectologie descriptive statique (G. Rohlfs, Scheuermeyer 1, 185) et dialectologie énonciative dynamique (Kristol, Aqueras montanhas): les temps et modes du discours dit « occitan », dans le gascon mixte interférentiel du languedocien des Pyrénées Ariégeoises

En hommage à Bruno Besche-Commenge, l’homme d’Eychela, / ejS’elO/, de Casabède et de la Mair de Bulard, qui pense écoute de rythmes, mélodies intonatives, prosodie lexicale et énonciative dans un univers référentiel auquel il n’est pas donné à tous d’accéder avec justesse.

Référence antérieure :
Prototype OCCITON00 BM 2005 AIEO II pp. 883-895 Enterrament a Sabras. Un terrible Aquitain (INOC, Bilhèras, samedi 31 octobre 2009)
Prototype Occiton01 2009 (data_alg lexique morphologie, syntaxe)
Prototype Occiton02 version alpha novembre 2009

Le cadre général de l’analyse prosodique de récits en langue de culture : analyse comparative de fresques sonores construites, élaborées. L’archivage sonore numérique, à couurt, moyen et long terme : le début de la maturité.

PROPOS ET RESUME
Notre propos est de mettre en évidence la nécessité d’une édition des sonorités : pour un déploiement rapide et efficace du plan SONORITES NUMERIQUES en deux phases :
A OCCITON2010_1 base dialectale atlas (enquête expérimentale) : données sonores recueillies en protocole d’enquête linguistique.
Fonds de carte des opérations de type A, et analyse aréale comparative.
Les informateurs sont ici considérés comme objets origine de l’information structurée..
B OCCITON2010_2 base discursive et « polynomique » ou « polylogale » en immersion : données sonores de langue de culture recueillies en protocole discursif, et dans ces conditions. Fonds de carte des opérations de type B et analyse aréale comparative.
Les témojns acteurs ne peuvent pas ici être considérés comme des objets communicants, sans justification.. Ce so t des hommes d’expériences, qui produisent des récits d’expériences d’échec dans la continuité de leurs plans d’action ; chaque échec étant rapporté à un échec premier, objet mythique virtuel , ici le mythe du Petit Pagès ; ces expériences d’échec ont toutes pour origine attribué ce myjhe, dont l’origine et les conditions de circulation mériteraient plus ample analyse ailleurs.
Ces récits d’expérience sont datés et attribués ; ils sont énonciativement, prosodiquement et syntaxiquement organisés, avec des reprises, des tentatives inabouties, des troncations, des échecs ; ce sont toujours des essais plus ou moins réussis ; ils mettent en œuvre des structures organisées et lisibles en partition et un lexique-grammaire : ils sont alors indexés ; autrement dit, ils comportent tous les éléments objets de lexique_objet et de grammaire objet identifiables et identifiés dans le plan des opérations de type A. Pour cette raison, les fresques sonores indexées sur leurs caractéristiques ou traits distinctifs, quelle que soit leur pertinence, sont comparables : on peut, en logique de corpus (collections) comparer des productions pyrénéennes aquitaniques, méditarranéennes de l’Italie du Nord à la Catalogne occidentale et orientale ; des productions occitanes occidentales et orientales ; centrales et périphériques, et déterminer, sur la base des résultats des comparaisons, la relation des données analysées à des réseaux de sociabilité à dessiner, à cartographier.

ARRIVEE A MATURITE DU PROJET DE TRANSFERT DES DONNÉES SONORES NUMÉRIQUES, MISES EN EXPLORATION.: OCCITON2 2014
Notre propos est de réaliser en temps immédiat , mais sans précipitation, avec lenteur et respect, et sans aide externe, sans ressources supplémentaires de quelque type que ce soit, un projet d’édition de textes dialectaux romans oraux transcrits, associés à un projet de phonothèque numérique, tel que formulé jadis par Jean Séguy dans les années 60 ; les modèles romans datés ne manquent pas (Boris Cazacu Textes roumains de l’Atlas linguistique d’Oltenia, entre autres exemples retenus des les années 60).
Au départ la numérisation constitue une mesure conservatoire, nécessité par la fragilité des supports analogiques datés : la non numérisation consttitue plus qu’une erreur technique, uin crime majeur contre les langues de cultures ; que de bandes originales détériorées, non déposées, entremosées dans des caves et greniers, des phonothèques entières mises au danger, sciemment. (collection de Figeac, Rocamadour ; collections pyrénéennes andorranes, Pyrénées méditerranéennes, catalanes, centrales, ariégeoises, occidentales ; collections cantaliennes ; collections alpines (domaine italien septentrional et domaine alpin dit français) ; collections asturiennes transcrites, mais non appariées à leurs ources sonores d’origine : on n’en finirait pas de recenser les lacunes de la documentation numérique constituée en archive ouverte.
1° D’où viennent ces documents sonores numérisés (sources A et sources B) : de quelle stratégie de recueil de données relèvent-ils ? Où et comment ont été conservés les originaux sources, dans quelles conditions de mise au danger. Comment sont-ils segmentés, transcrits, translitérés ? Autant de questions qui relèvent de l’ordre de l’analyse philologique de sources d’information orales comparables, mesurables. Certaines de ces sources, mises au danger, croupissent dans les caves, greniers, on devrait savoir cela dans les séminaires du PIN Aristore_plan numérisation international.
Occiton1 met , très modestement, avec des ressources minimes, à disposition un jeu représentatif de données de terrain recueillies par les enquêteurs du plan ATLAS, J. Séguy ALG 4 5 6, enquêteur principal Xavier Ravier, inventeur de l’information produite en coopération avec des informateurs soumis à questionnement, en relation avec u e sttatégie directive plus ou moins flexible. . Ici, la numérisation des données, effectuées dans le cadre du service public (UTM, MSH Services techniques audiovisuels) est considérée comme achevée ; les documents numérisés sont déposés au CROM (UTM 56 rue du Taur).
Occiton2 est un le résultat bien plus risqué , mais actuellement visible, d’un acte collectif de mobilisation concret et continu depuis les années 60, dans un projet construit autour des hypothèses, méthodes et problématiques d’une dialectologie pragmatique des actes de parole en contexte socio_culturel ; ce projet a été construit dans le cadre de construction d’un « référentiel dialogique » de caractère « polylogal », selon le terme de Julia Kristéva, voire polynomique, selon les termes de J.B. Marcellesi, et plurilectal (Le Guern, Puech). ; ce référentiel est de type down_top (CLID_THOMSON_CIMSA 1983-86) :il est partiellement, largement, voire totalement autonome par rapport aux modes et modèles de recueil des données d’atlas linguistiques par régions (NALF), qui sont d’un type très proche du précédent.. Un enquêteur du plan atlas a pu contribuer, pour sa part, à l’un ou à l’autre recueil de données sonores numérisables constituant une phonothèque méridionale numérique, appariée à diverses procédures de transfert.
Il est par ailleurs essentiel d’ajouter à ces sources A et B le projet C inabouti de numérisation de l’écrit manuscrit largement inédit des archives départementales (séries M, Société rurale, Agriculture, élevage, réseaux de sociabilité : 18ème, 19ème et 20ème siècles) dans un souci de mise en corrélation de la partition langagière et de la base historique, démographique, géographique, sociologique (sources C) : la tâche est ici proprement gigantesque ; et dangereuse ; des armoires entières d’archives stockées pour numérisation expérimentales ont été mises aux poubelles ; déposées dans des tas d’ordures, comme déchets indésirables.
La numérisation de ces dernières données a été tardive, et n’est pas achevée en 20P0, compte tenu des priorités accordées à la numérisation des recueils de données correspondant aux questionnaires NALF (ALG, puis ALLOC, pour l’essentiel, et ALLLOR partiellement). Ceci laisse deviner quel est notre plan d’urgence 2010 ; il suffit d’un trimestre pour que des documents en voie de pourrissement se détériorent définitivement, sans laisser de traces numérisables.


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MessagePublié: 16 Juin 2024, 09:04 
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LEXIQUE ET GRAMMAIRE DANS LES PROJETS NALF ET POST_NALF : ÉTAT DE LA QUESTION
Dans les questionnaires NALF (questionnaires A. Dauzat), beaucoup de données concernant la production (laitière, alimentation carnée, travail etc.) étaient soit incertaines, soit lacunaires, même après la campagne d’enquête complémentaire ALG4 lexique) ; on distinguera deux cas de figure : soit les recueils de données des collections ercvox viennent en complément de ces données ; les protocoles d’enquête relèvent de modes de questionnement similaires sinon identiques aux protocoles de questionnement de type AIS, NALF (G. Rollfs, Schmitt, Scheuermeier et alii) ; soit, dans des cas précis, tels que les textes oraux extraits des fonds Besche, Costes et alii (fonds catalogués), le recueil de données est absolument indépendant des modes de recueil de type NALF et répond à d’autres objectifs, qui seront précisés au moment voulu une bonne fois pour toutes.
2° Quel est le volume et la qualité des données sonores numérisées mises en traitement. (Mégaoctets ; Gigaoctets, Téraoctets sur matériel Silicon Graphics SGI2010 ? On peut rêver, quand on n’opère pas dans le champ des Nanotechnologies des mondes industriels : pas trop, tout de même. Quel est le format des données sonores numériques (.xav et .mp3max).

LE RECUEIL DE DONNÉES DANS LA DURÉE
On peut d’une part lancer de nouvelles enquêtes de type A ou B sur objectifs délimités : prosodie de l’interrogation, par exemple (A).
On peut aussi s’assigner d’autres objectifs : l’ours a encore frapé en Biros (à Seintein), dans les bordes de Michel Estrémé ; et cet événement était largement prévisible (sources des séries ordonnées de type C : archives de la société civile).
Pendant que d’aucuns passent le plus clair de leur temps à fouiller les cartes de l’ALF, voire du NALF, et les données sonores numériques d’ALG, de mémorables veillées se mettent en place en Ariège, en octobre 2009, à la suite de la grande Foire d’octobre organisée par les brigades de gendarmerie du département de l’Ariège aux ordres du Parquet (communiqué ASPAP) ; les personnées interrogées n’en finissent pas de se souvenir, de se remémorer, de commémorer , en français à la gendarmerie, quand ce n’est en occitan, chez soi, entre nous : ici les occitans parlent à d’autres occitans : n’est pas fuxéen ou aquitain qui veut. ; n’est pas biroussan qui veut.

LE TRAITEMENT ET L’ANALYSE EXPLORATOIRE DES SOURCES NUMERISÉES : ÉTAT DE LA QUESTION.

Ici se pose de manière cruciale une troisième question, celle des moyens et méthodes d’analyse et de fouille des données numériques pour produire de la connaissance.
3° Comment est conçu le robot de capture de l’information à la volée, _ a banda, ce disen - à partir de la catégorisation de la bibliothèque de fragments du recueil de données numériques sonores en constante augmentation ? Quels sont les protocoles de transfert envisagés ? Pourquoi tant de paresse à transférer ; quels sont les freins aux stratégies de transfert ? De qui se moque-t-on, quand on avance la mise en œuvre d’un projet politique de numérisation cohérent ?
4° De manière moins ambitieuse, qui a conçu et réalisé le logiciel prototype OCCITON2010-2 implanté sur tous matériels des équipes d’utilisateurs ? Quelle est l’architecture du système ? A quelles exigences répond_il ; quelles améliorations lui apporter ? A qui s’adresse t’il, très concrètement. Pour faire bredf, on dira simplement qu’ici, on a fait tout ce qu’on a pu faire, dans un modèle capacitaire adaptatif aux conditions actuelles de travail sans ressources.

L’ENQUÊTE (A et B) et son résultat. État des lieux.
Il y a enquête et enquête, dans le modèle A comme dans le modèle B.
Le résultat d’une enquête est toujours le fruit d’une coopération, limitée dans la durée ; le produit est négocié entre un enquêteur, sur objectif, armé de questionnaires hiérarchisés sur objectif (lexique, morphologie, syntaxe) dans le cas des enquêtes du plan NALF , avec un cadratif opératoire strict et mise en œuvre d’une stratégie directive inflexible ; à l’opposé, le produit sonore est le résultat d’un entretien dit semi-libre entre locuteurs dialectophones multiples, parlant en alternance, à tour de rôle, avec réglage d’une mise en scène . Dans le premier cas le temps de calcul de prédication est limité, donc contraint ; dans le second cas, le temps de production n’est pas limité ; il n’existe donc pas de contraintes de durée au récit qui est produit en relation de monologue ou de dialogue. Les locuteurs prennent le temps de se reprendre, de corriger les données, de reformuler, de paraphraser, de commenter, d’annoter, sans jamais recevoir d’instruction de limitation . Dans ces conditions, s’il y a enquête et enquête, il y a résultat et résultat de l’enquête, avec mise en corrélation de la syntaxe de questionnement sous contrainte et de la syntaxe prosodique de la production libérée.


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MessagePublié: 16 Juin 2024, 09:06 
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LOGIQUE DE LECTURE DE « PARTITIONS ».
Si on pousse cette stratégie à son extrême, la production peut prendre les allures d’un rap illimité, voire d’une symphonie toujours inachevée ; ces métaphores de la partition n’étonnent plus depuis Roman Jakobson, Claude Lévi_Strauss, Henri Meschonnic. ; dès les années 50 (1955, Accidents), Bernard Manciet, véritable Troubadour moderne aquitain de Sabres mettait en rythmes lyriques, épiques, les choses entendues dans la Grande Lande , le Born et le Marensin : véritable coup de tonnerre dans le monde philologique et linguistique , mais il s'agissait là de l'intonation de périodes de discouyrs oratoire très formel, très savant, très étudié; qu'en est-il de l'intonation du langage ordinaire, des façàns de parler non formelles; et quelle est la validité de cette mise en contraste?

Dans tous les cas, les produits sosnores transcrits et édités sont soumis à indexation avec lemmatisation, et annotation naïve.

TRANSCRIPTION DE FICHIERS SONORES NUMÉRISÉS : ÉTAT DE LA QUESTION.
Les données occitanes sonores transcrites seules, constitueraient de ce point de vue une action nuisible, une véritable castration du discours oral. L’inverse est tout aussi vrai. Seules, les sonorités non catégorisées ne suffisent pas à construire l’analyse.
La transcription constitue une sorte d’artefact épigraphique, du fait de l’inscription normée, en vue, notamment, de l’édition dannotée et commentée de sources orales numériques. Elle est toujours le résultat de décisions négociables, réversibles.
Les experts des opérations de numérisation ont donné la priorité quasi absolue aux données orales des atlas, pour constituer un observable référentiel (Occiton_2010_01) . La constitution d’une base d’analyse des sonorités sur corpus énonciatif proprement dit demeure néanmoins un pas essentiel dans l’analyse et la synthèse, en méthode comparative des divergences et convergences calculables. L’observable de corpus (Occiton2010_02) peut alors être comparé à l’observable initial de référence (Occiton_2010_01). La méthode permet alors d’évaluer l’adéquation des modèles de type A, par rapport aux réalités factuelles d’ordre énonciatif (B corpus de données énonciatives attribuées).
Dans les deux cas, on pense sonore, plus exactement construit sonore dialogique (plan CSD OCCITON_2110_01/02) : mais comme il y a enquête et enquête, il y a sonore et sonore..
Des formes sonores apparaissent en temps réel, sous les yeux de l’enquêteur – ce terme est inadéquat dans le cas des enquêtes semi-dirigées ou semi-libres. Il convient de décrire avec minutie ce qui se passe réellement dans les actes ou actions qui mettent en œuvre un dessein coopératif, au sein de la cellule d’expérience formée par l’enquêteur et le locuteur récepteur, exécutant de tâches dans le cas des requêtes du plan NALF, par les acteurs du dialogue dans le cas contraire. Dans les deux cas, il convient de souligner qu’il existe un certain degré de corrélation entre la forme syntaxique des requêtes et. les formes sonores prises par les réponses, quelle que soit la stratégie mise en œuvre, et quelle que soit la langue de culture mise en scène..

CONTEXTE DE RECUEIL DES DONNÉES ORALES DE CORPUS LOCALISÉS
DONNEES EMPIRIQUES VRAIES : état de la question.
A QUOI pense N1, N2 à GIMONT (669) dans un scénario ATLAS
Il est tendu vers la production en temps limité d’un lexique accédé en temps réel court, ce qui pose des problèmes évidents de mémoire, et de structures paradigmatiques produites dans les mêmes conditions. Dans ce cas, le résultat va de manière scalaire de l’échec de l’expérimentation dans la cellule d’expérience à la réussite : Bien ! Bon ! ponctue alors l’exercice. Le résultat est toujours le résultat calculé à partir du degré de compréhension de la tâche exigée du prestataire de service : l’accès paradigmatique et syntaxique est réussi ou bloqué, ce qui met en évidence en méthode aréale, des aires de certitude scalaire, des zones d’incertitude de caractère graduel ou scalaire. L’intérêt de la méthode réside essentiellement, dans ces conditions dans les degrés d’élaboration des données, qui détermine leur degré de fiabilité.


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MessagePublié: 16 Juin 2024, 09:07 
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A QUOI PENSE M , à BIERT 09 , hors scénario ATLAS ? A QUOI PENSE Michel Estrémé, à Sentein, en octobre 2009.
PENSÉE TECHNIQUE ET FONCTIONS TECHNIQUES.

Quand on écoute M à la veillée, à Auragnou dans les années 80 , on ne pense pas Gilliéron et enquêtes de carnets, de papier, d’annotation sur carnets (phase A. Dauzat). Les données de type NALF sont ici des artefacts, créés pour approcher les données vraies, de caractère discursif. Concilier l’univers discursif prosodique, les univers référentiels (traits), et les univers catégorisables suppose une vivacité extrême pour penser ce qui se passe aux charnières, aux marges, dans un univers d’entredeux, on le sait d’expérience.
Pour n’être pas injustes, on observera que, cependant, les observations antérieures à l’enregistrement analogique de données, peuvent dans tous les cas de figure, constituer des observables utiles à l’analyse, tout au moins si l’on n’est pas exigeant sur la granularité des connaissances. L’essentiel est de dire avec précision quel est le point de départ, et le point d’arrivée.
Ici, on pense tout haut entre soi /edZ ‘us / eds usat’Es d a’as / era l’it_us’Era /, dans un cadratif local qui se définit sur un axe Bas-Haut (Down-Top).

THÉORISATION ET MODÉLISATION : LANGAGE, PENSÉE ET FORCES SOCIALES
Il est un fait connu que la dialectologie descriptive statique entretient des rapports douloureux et cahotiques avec la théorisation, la modélisation, de fait, notamment de son approche « exemplarisante » des formes locales de l’information énonciative, hors toute théorisation, hors modélisation du statut de l’information

Ici, on ne pense pas au départ en termes de « dialectologie générale », de généralisations abruptes et rhétoriques ; autrement dit on ne pense pas en termes de généralisations venues d’en haut ou d’ailleurs (top_down) ; on n’est toutefois pas dépourvus d’hypothèses de départ (périphérie, gauche ou droite, par exemple, sur les lignes des mélodies intonatives, dans un cadratif énonciatif etprédicatif). L’essentiel est alors de dire clairement quelles sont ces hypothèses sur la catégorisation prosodique, l’apprentisage de règles et de contraintes sur la discursivité prosodique, et d’où elles proviennent (Ferdinand Brunot, entre autres, au départ ; Albert Dauzat ; Grammont ; Mazaleyrat), dans l’histoire de la description prosodique. La connaissance des organisations prosodiques des langues indo-européennes ne date pas d’hier : rappelons_nous nous enfances dans les Humanités gréco-latines: « Tu sais, Euthydème, combien de dents il avait ? »

CONTEXTE SOCIO-POLITIQUE : DISCOURS OU FORCES SOCIALES ? [à clarifier ou éliminer]
OCCITON_2010_01 et le cadratif NALF (Albert Dauzat)
On ne le redira ici qu’une bonne fois, sans avoir jamais à le répéter : nous n’avons vraiment pas de comptes à régler, tout au contraire, avec les élaborateurs de thesaurus occitans qui ont accordé priorité absolue aux données empiriques des atlas linguistiques du cadre NALF, voire ALF : ils ont accumulé des volumes impressionnants de données de terrain, avec les moyens des temps révolus ; nous sommes simplement intervenus « après », ie à la fin de la phase de recueil et d’analyse des données sur carnets et au tout début des enquêtes analogiques, gravées sur support ; cette entreprise de recueil de données gravées analogiques était en voie d’achèvement quand nous apprenions les rudiments de l’analyse dialectale sur les bancs de l’école ou sur le tas, dans les années 60. Ces données ont constitué de toujours pour nous le point de départ d’un parcours critique orienté souteni pas des pratiques de numérisation dès les années 80.
On ne dira jamais assez le rôle de ces recueils de données primaires numérisées rendues comparables dans l’acquisition de connaissances critiques ordonnées et la formulation d’hypothèses de travail.
Réseaux de sociabilité.
Quand on pense en termes de « réseaux de sociabilité », on ne pense pas dans cadratif territorial des brigades de dialectologie, évidemment.
Toutefois, on commence à penser en termes de réseau de sociabilité dans le cadratif atlas, du moment que ce cadre met en évidence des aires, des volumes, et, en un certain sens, des « forces », forces historiques, forces sociales : brigales alpines ; brigades pyrénéennes, brigades méridionales au sens large donnée au terme méditerranéen dans la pensée de Fernand Braudel. Mais jamais on ne pense ici dans un caadre politique.

Politique linguistique, cadratif sociolinguistique : lexiques dialectaux polynomiques : las oelhas, las gojatas/le cheptel.
M. organise ses périodes dans un occitan mixte, alternant, çà et là, dans son discours de cadre occitan avec une sorte de français lui-même tythmant la production occitane, ceci dit hors chicanes une bonne fois pour toutes.
Déjà dans le cadre du recueil des données empiriques du plan NALF , il n’est pas malaisé de rencontrer des traces non éparses, non aléatoires, plus ou moins compactes des rapports critiques entre forces sociales parlantes et langue de l’Etat, il s’agit ici de l’Etat spécifié français, donc des formes mêmes prises ici et là par les langues de France ; J.B. Marcellesi, autant que Maurice Tournier, chacun dans ses orientations propres, ont sû mettre en évidence le caractère essentiellement polynomique des situations linguistiques décrites, en rapport avec un cadratif défini en termes de politique linguistique ; chaque production discursive est alors le lieu d’un conflit général instancié à tous les moments TOP_Down _DOWN-TOP : à un schéma de PCA qui dirige les actions de l’Etat (français, ou autre) et de ses brigades, s’oppose toujours un schéma de PCA des actions locales contraintes, et vice_versa. Cela est surtout visible dans le cadre analytique des « décisions multiples » (L. Léonard), en rapport avec la problématique de l’accès lexical. Qui est au cœur même de toutes les stratégies de recueil de données de terrain.


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MessagePublié: 16 Juin 2024, 09:09 
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Dialecte et cadratif politique des langues régionales, langues minoritaires, langues en danger, patrimoine culturel. Tarte à la crème de l’identité, des identités.

Sur ce plan, nous avons beaucoup varié depuis les années 60, comme le reconnaissait ce penseur de haute conscience qu’était Robert Lafont (L’agach del pastre).
Il faut dire avec clarté que nous ne pensons pas la factualité dialectale gasconne en termes d’académies, d’instituts, de cercles (académie gasconne ; cercle d’Oc BP_occitane ; Portes de Gascogne ; DGLF ; MIN_Culture Société Française d’Archives sonores etc.) On ne pense pas davantage le fait occitan, basque, breton, dans le cadratif Top-Down des actions culturelles, opérations ethnographiques ou linguistiques, dirigées par la DGLF ou le Ministère de la Culture, bien tardivement (DGLF et LdF).
Toutefois il ne faut pas être injustes avec les institutions telles que le CNRS, qui ont pris à charge de longue date et de manière continue , avec efficacité dans la durée, une part importante de la constitution de ressources linguistiques et ethnographiques, pour les aires culturelles qui nous concernent (France Méridionale, Orients ddu monde occitan et Espagne du Nord : Andorre, Catalogne occidentale et orientale ; occident basque N et Sud
).
Cadratif étatique (interrogatoires dans les brigades de gendarmerie du plan territorial) et référentiel dialogique de terrain (RDT).
A la veillée d’Auragnou, M ne parle pas à des fonctionnaires de l’Etat ; il ne parle pas nom plus au nom de l’Etat, des Pouvoirs, et pas davantage au nom des forces sociales qu’il représentarait dans des théories et modèles plus ou moins appropriés aux réalités historiques. : il est une terrible force, - « un véritable sanglier », jusqu’au dernier souffle. Il ne parle pas à des enquêteurs officiels pour une entreprise dirigée sur objectif philologique , mais à des pairs, à ses enfants, comme il parle à ses filles : las gojatas
M, comme E, ne pense pas « plan Ours » dans un cadre de développement étatique : non ; il est contraint de penser et parler bourrasques, congères, catastrophes, dangers, /edZ ‘us / eds usat’Es / era l’it_us’Era/, dans un cadratif conflictuel Down_Top VS Top_Down, lieu de négociation difficile : ceci constitue pour nous une constante d’observation quotidienne.
Pour les mêmes raisons, on ne pense pas davantage Cercle d’Òc, médailles, prix et primes dans une problématique définie hors politique linguistique (sur ce point on renvoie à P. Sauzet et F. Pic 2009).
On ne pense pas davantage « SOCIETE OCCITANIE » des militants du CAOC dans les rues de Carcassonne, de Béziers, ou dans le métro de Toulouse, façon TISSEO, sans nier qu’ils constituent peut-être un des éléments utiles dans l’émergence de forces sociales, à présent.
On ne pense pas non plus plan BP « occitane » pas plus que plan Google, Plan Silicon Graphics , Plan ANR. Franchement pas du tout, ceci soit dit hors toute perspective polémique.
On ne compte que sur notre force et notre temps de travail, forcément non illimités, donc sur nos volontés, sources d’actes politiques quotidiens, à efficacité mesurable en volume et qualité des approches.
Voilà qui est dit une bonne fois pour toutes et n’a plus à être redit. On ne peut pas être à la fois à Eychelle et dans les rues de Carcassonne ; à chacun son propre plan d’urgence, dans l’action politique quotidienne, chacun à son poste opératif ; la seule chose qui rende l’aventure acceptable est de construire minute après minite le monde de sociabilité que nous avons décidé de construire, à l’opposé, définitif, de pseudo constructions politiques des « identités nationales », qu’il s’agisse de l’Italie, de l’Espagne, des Causses ou de l’Ecosse, de l’Irlande ou des pays basques.


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MessagePublié: 16 Juin 2024, 09:10 
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LANGAGE ET PENSÉE TECHNIQUE : État de la question.
RETOUR A LA CASE DEPART : L’UNIVERS RÉFÉRENTIEL DE M et L : Marcel et Léonie ; Emile et Nathalie.
Ici, dans le fameux « quadrilatère massatois » des philologues romanistes, les acteurs ne pensent pas par procuration ; et nous n’avons pas à penser pour eux, à leur place : ici M, L pensent « brebis, vaches » du Tarasconnais, du Castillonnais, du Massatois, évoquées dans les actes de discours du Tarasconnais, du Castillonnais, ou d’ailleurs. M pense avec plus de précision encore à tel agneau : « l’anhèl de lai Cabessas », celui du 30 mars, en relation avec les contraintes, nécessités des modes de vie des sociétés de montagne. On ne pense pas encore « quadrilatère géométrique massatois » (P. Bec) ; on ne pense pas distances géographiques orthonomiques ; mais bien au contraire en termes de réseaux de sociabilité concrète et plans concrets d’expérience à l’intérieur de ce cadratif.
On pense donc activités langagières concrètes en contexte évolutif sociopolitique délimité , analysées en science concrète.

ODYSSÉE PYRÉNÉENNE RYTHMÉE.
Quand, à 25 ans de distance, on réécoute les données sonores numérisées, produites et créées dans les conditions dialogiques vérifiables, on pense « Odyssée » avec JPV, Paul Veyne, E. Benveniste . Odyssée racontée en occitan, en gascon mixte, en languedocien hybride. Odyssée racontée, donc Odyssée rythmée, limitée ou illimitée. M. se fait « rappeur» dans sa langue, tout autant que BM wagnérien dans la sienne (BM 1955 : Accidents « un coup de tonnerre dans les Lettres occitanes, dans l’histoire de la parole occitane mise en scène (Nicole Loubère et patrice Vieira 2009, Jurançon, Médiathèque 31.10.09)..
Par conséquent, « vive l’Odyssée » : ainsi concluait JPV, s’adressant aux jeunes d’Aubervilliers, quelque jours avant de disparaître physiquement. Oui : vive L’Odyssée gasconne, occitane, catalane, basque, et, pourquoi pas française, thibétaine, népalaise, mahoraise, canaque, malgache

LOCALITÉ ET UNIVERSALITE
On pense ici Eychelle, Lai Cabessas, col de la Crouzette, aux portes du Tarasconnais d’hier.[, non capitaux des Portes de Gascogne de demain, qui n’appartiennent pas à nos cultures d’ici.]
Les données recueillies ici sont toutes des données attribuées.
Dans le cas contraire, les données sont dites anonymes
.
GRADIENT DE DISCURSIVITÉ SCENIQUE
On pense gascon concret catégorisable, prosodiquement catégorisé, dans toutes ses interactions et ses vrais réseaux culturels. Est-ce à dire que nous pensons le fait gascon « à rebrousse-poil « ? Je ne le pense pas, même si cette question mérite d’être réexaminée ailleurs. Nos prédécesseurs avaient-ils eu raison de mettre sous le tapis la question des constructions prosodiques dites « suprasegmentales » ?
Par conséquent, « vive l’Odyssée » (JPV, aux jeunes d’Aubervilliers), quelque jours avant de disparaître physiquement. L’Odyssée gasconne, occitane.

PROPOS : CATÉGORISATION des propos tenus de vive voix, sur la scène.
S’agissant de catégorisation de l’oralité discursive, j’ai voulu décharger les ethnographes, historiens, anthropologues, grammairiens comparatistes,des tâches de basse besogne relevant de notre activité catégorisante, si imparfaite que puise être notre tentative, elle constitue une nécessité conditionnelle préalable à toute analyse prosodique de l’énergie parlée.
Catégorisation phonologique
Catégorisation morphologique (périphérie gauche, droite)
Catégorisation syntaxique
Catégorisatiion stylistique et énonciative ; dislocation, relief rythmique
Catégorisation prosodique
Catégorisation lexicale
Factualité
bardatura Scheuermeier 2010 ; Occiton_01 lexique NALF ALG4
Bibliographie
De Mauro (Tullio). Capire le parole., 1999.
Hintikka (Jaako). Fondements d’une théorie du langage. Paris, PUF, 1994
Hintikka (Kaakp). Les principes de mathématiques revisités. Paris, Vrin, 1996.
Rossi (Mario), Di Cristo (A.) Hirst (D.), Martin (Ph), Nishinuma (Yukihiro).è L’intonation. De l’acoustique à la sémantique, 1981.

CONVENTION DE BASE (exposé, discussion ; décisions)
xyz : suite sonore fragmentée ; fragment de suite prosodique et syntaxique
x : allongement (scalarité)
x ::
x :::
‘x accent de groupe majeur, distinct de l’accent de groupe mineir et de l’accent d’insistance
/ pause (scalarité)
//
L’accentuation ici produite par la cellule expérimentale de transcription est de caractère prédictif provisoire, avant toute vérification. Il est temps que l’on en débatte et que l’on en décide, dans les brigades de thésaurisation et de transfert, non ?

NOTICE POUR UN THESAURUS GASCON/OCCITAN dans OCCITON 2010_02

PRINCIPE DE LOCALISATION
*** t001*LA_gascon_oriental *l 09 AURAGNOU(Biert) *aJUR Bruno Besche-Commenge, auteur media créé (SCAM2010) ; collection Phonothèque numérique départementale, régionale, territoriale ERCVOX1983-2010 PCA2010 programme de continuité active *loc 09 Auragnou (Biert) *i M = Marcel Degeilh , dit Le Bur ;
L =Léonie, épouse de M ;
B = BBC : intervenant dans le dialogue : Bruno Besche_Commenge, chercheur
NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE
Bruno Besche-Commenge.- Mars et Petit Pagés, ou « les jours mal levés ». Récit de Léonie et Marcel (Biert 1981). Introduction, transcription et traduction de Bruno Besche-Commenge, dans Pyrénées Ariégeoises, CNRS, 1983, pp. 151-173. (*t001 *t002 corrélés l’un à l’autre)

PRINCIPE DE COMPATIBILITÉ ET INTEROPÉRATIVITÉ : ARCHIVE SONORE NUMÉRIQUE OUVERTE
La source références par cette notice doit être rendue compatibles avec celles qu’exploitent les institutions de la DGLF, du Thesaurus, du Ministère de la Culture, du Ministère des armées, du CROM de Toulouse et des divers laboratoires impliqués en interopérabilité (Projet DGLF_09 Massat Phonothèque numérique DGLF)
J’ai écouté avec attention, et à plusieurs reprises l’archive sonore correspondant à la translitération éditée et traduite pour les francophones (Besche_Commenge 1981) ; ma conclusion est que bien des ambiguïtés persistent aussi longtemps que n’est pas opérée une vérification minutieuse des rythmes et mélodies intonatives, à partir du collationnement minutieux et respectueux avec l’archive sonore numérisée , qu’il s’agisse du fonds Bruno Besche-Commenge , du fonds fonds Claude Costes ou des fonds divers engrangés dans la phonothèque numérique des fonds ercvox/occiton@fr (plan OCCITON-2010).


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MessagePublié: 16 Juin 2024, 09:13 
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Inscrit(e) le : 26 Jan 2009, 15:06
Message(s) : 1036
Méthodes
PRINCIPE DE SIMPLICITÉ
Ou bien la transcription API est vérifiable sur phonogramme réel numérisé, archivé dans une archive numérique ouverte, distribuée.
Ou bien on reconstitue par synthèse, un phonogramme et un prosogramme virtuels, par extrapolation à partir des Corpus M, L. existants dans l’archive numérisée (occiton_2010), ce qui suppose décrits les patrons phonologiques, morphologiques, syntaxiques, prosodiques mis en œuvre.
PRINCIPE D’AUTONOMIE
L’archive transcrite et collationnée avec les originaux sonores numérisées, doit être accessible à tous, en archive ouverte autonome ; autrement dit dans un système indépendant de toutes les bases de données dédiées (quel que puisse être le système utilisé ici et là), en respectant toutefois rigoureusement le principe d’interopérabiluité : une base ouverte doit impérativement pouvoir être exportée dans une base quelconque, en mode ouvert. L’application de système unicode de transcription faciliterait grandement la mise en œuvre de l’interopérabilité, dans le respect du principe d’autonomie.

PRINCIPE D’ECONOMIE
La création d’OCCITON1 (1996-2006) n’aura rien coûté, pas un maravédis, ni à l’Université, ni au CNRS, sinon des heures de travail hors toute rétribution, système de prix et de primes (médailles) : ici, on travaille pour la gloire, non pour la gloriole, dans le seul souci de transmission des trésors accumulés dans une entreprise autonome, indépendante, volontariste, avec appui institutionnel antérieur temporaire (1971-1996), dans le cadre d’un programme de continuité de l’activité qui fasse le contrepoids des obstacles rencontrés. (PCA_occiton2010_01 02)

PRINCIPE DE SONORITÉ.wav.
Quand un son existe , en format quelconque, il est indiqué par symbole de sonorité.
Ou bien le son localisé provient d’une enquête de terrain, de type spécifié.
Ou bien il s’agit d’une reconstruction a posteriori, dans le cadre des expériences d’apprentissage des langues vivantes. Nous prenons en effet appuir sur une collection de production sonore polylogale de M, L, en contexte MLB, en contexte MLC, et en contexte ML_JLF.


Références des applications et état de la question.
Fossat-2009a MS3_PrCo systèmes, structures, classes, aires, volumes, forces, diasystème, ordre et désordre (Lyon II Mémoires et terrains)
Fossat 2009b Possessifs marqués du gascon landais (Sabres)
Fossat 2009c marqueurs gascons et occitans de pluralité dans le parlers occitans de la région de Massat, Seix, Oust (Journées de dialectologie romane)

Fossat Valencia2010 Analyse prosodique de a clise pronominale dans l’activité discursive occitane.

PRINCIPES DE BASE : ET EXPLORATION DE CORPUS ORAL TRANSCRIT CONFRONTANT UNE ARCHIVESONORE NUMERIQUE MULTILINGUE.
CONVENTION GRAPHIQUE : Le gascon et l’IEO
CONVENTION PHONÉMATIQUE : phonologie métrique
CONVENTION MORPHOLOGIQUE : accès paradigmatique
CONVENTION SYNTAXIQUE : calcul de prédicats
CONVENTION PROSODIQUE ; groupes intonatifs

CORPUS O9 PYRENEES ARIEGEOISES 09 MASSAT

PRINCIPE DE SEGMENTATION
*t001 *i M *001gra Ací, quavem totjorn profitat … qu’avem tostem profitat de la montanha, comprènes. *001phon / as˙i k aβem tustεm prufitat … / k aβem tustεm prufitad de la mũnt’aNo / kũmpr’εnes / *001wav
*t002 *i BBC *t002gra en alargar eth bestiar *002phon /§en alarg’a b bestj’a /
*t003 *i M *t003gra en alargar le bestiar *t003phon / §en alarg’a l bestj’a /

La base d’observables constituée est construite sur ce principe conventionnel.
Elle identifie, par rapport à un un contexte énonciatif CE
1° N° de fragment (nombre à 3 colonnes)
2° Identificateur de la source de l’information localisée (Lettre)
4° Zone graphique ZGRA
4° Zone de transcription phonétique (ZTR_api/unicode)
Pour l’instant, pas de catégorisation grammaticale explicite, à cette phase.*Un dialogue constant s’instaure en lectuiure de gauche à droite ; on ne lira jamais ici de draoite à gaucje ; il suffira d’inverser les zones par simple copier_coller.

PRINCIPE D’ÉCOUTE SYSTÉMATIQUE DE SUITES DISCURSIVES POSITIONNÉES DANS UN CONTEXTE SÉMANTIQUE.
Texte graphique édité Transcription unicode/api de fichier (wav) transcrit.
001 Ací qu’avem totjorn profitat… qu’avem tostem profitat de la montanha, comprènes. // as˙i k aβem tudZ’un prufit’at ... / k aβem tust’εm prufit’ad de la mũnt’anho / kũmpr’εnes /
002 En’ alargar eth bestiar. /§en alarg’a [e]b bestj’a /


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