Autrement dit, on propose à de jeunes chercheurs, notamment, d'explorer, autrement dit de voyager à travers les parlers occitans définis par leur "géo-histoire sociale" (Grateloup) dotés notamment d'atlas linguistiques. et d'archives sonores. Les locuteurs sélectionnés sont-ils réellement considérés dans leur appartenance à des groupes sociaux dans les Causses, en Corrèze, en Limousin ALG6 Jean Séguy a proposé, pour le gascon une partition calculable et calculée ,pour le GASCON: le calcul des distances prend-il en compte l'existence de groupes sociologiques tel que le SEIGNANX (cf. cartographie des PAYS dès ALG1) On attend toujours un traitement similaire des données dialectales du Languedoc occidental et oriental, réunies par le THES AURUS occitan (NICE); cf. Maurice ROMIEU; Géohistoire linguistique des parlers des Causses (Causse Comtal etc.) et ALLOC/ALLOR cf. Alain Grimault : les groupes sociaux caussenards. Cf. Dominique ECOMPS: approche des groupes sociaux de type "limousin" En première approche préalable, on prendra conscience du poids de la question de l'altérité : l'autre ne parle pas comme nous, ici: nous on dit x1; l'autre dit X2, vire Y! Pourquoi une telle diversification. Donc lire géographiquement, mais aussi sociologiquement les faits qui relèvent de la variation intradialectale et interdialectale Relire BEC. Les parlers occitans dans le quadrilatère de la société de Massat: les massadels Relire Bruno Besche-Commenge: les parlers des éleveurs du Couserans La géohistoire du gascon se ramène-elle à une partition de groupes de distance proprement linguistique paramétrable Quelle est la taille de ces groupes localisables/localisés et leur appartenance des groupes sociaux historiques? Quel est le poids de l'interdialectalité Quelle est la relation entre distance calculée entre parlers cartographiés, et l'appartenance à des structures sociologiques, à des "milieux": cf. GRATELOUP Géohistoire 157 Qu'appelle-t-on zone-"pont", en termes d'histoire des "milieux"? Quels sot les échanges entre "milieux"? la question des frontières: passages, ou barrages? La question du mouvement des individus, dans leur groupe sociologique? exemple retenu pour discussion: le gascon de Bayonne, de contact basque. la partition des parlers est-elle ou non comparable à la circulation des idées, des techniques, des savoirs, des objets, des personnes? Peut-on parler ou non de groupes sociologiques caractérisés par des trats communs, partagés ou non? Dans l'histoire de la variabilité, quelle place accorder à la polynomie et au pluricentrisme? Quelle est la relation entre zones ponts, mouvement des individus d'un groupe social. peut-on parler d'espaces ouverts? comment caractériser les frontières de groupes: passage ou barrière? cf. histoire du fractionnement en "sociétés"? en mondes, avec liaisons entre "mondes"? (EX; Le QUINTOA basque en 2025). Quelle est la relation entre la conception de groupe sociologique et de LOCUTEUR des atlas, enregistré souvent en famille?
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