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MessagePublié: 09 Oct 2007, 22:18 
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APPROCHE QUANTITATIVE
CLASSSES
ENSEMBLES
ATTRIBUTS
PREDICATS
GRAPHES
REPRESENTATION
MODELISATION
TESOC DIALECTOLOGIE QUANTITATIVE

Envoyé par: FOSSAT J-L <fossat@univ-tlse2.fr> (AToulouse-251-1-39-155.w83-193.abo.wanadoo.fr)
Date: Mercredi, 6 Avril 2005, ˆ 6:00

Quelles sont les tâches de la dialectologie quantitative? Je raisonnerai en logique d'atlas à partir d'une base test de questions q276 à q289; le bilan du vocalisme atone M et F pour la localité occitane aquitanique 643E BLASIMON donne un bilan de 13 unités marquées en SCHWA en position atone fionale (actualisants, déterminants, noms); on corrèlera ce fait avec la modalité implicationnelle PRESENCE DE SCHWA en position PRETONIQUE, et ce dans la même base, d'étendue spécifiée; on peut prédire par isomorphisme un bilan généralisé en SCHWA; or dans cette base, il n'en est rien ; le bilan SCHWA (@) en position prétonique est, dans cette base, un bilan de couleur AIGUE [e] et non de couleur neutre SCHWA (couleur caverneuse): non d@skawm'a mas déchaumer, comme en français en quelque sorte. Bien sûr, sans comparaison avec un nombre étendu de bases partielles, cette donnée fréquentielle ne signifie encore rien; il faut au minimum un trajet de quelque 82 bases partielles non fusionnées, pour quelque 8950 entrées soigneusement classées, voire étiquetées, pour que l'on puisse parler de sighification de la distribution représentée cartographiquement; la carte représente alors la densité d'une activité.Fidélité 1: principe de fidélité aux décomptes patients des prédécesseurs, armés d'un crayon et d'un tableur manuel; principe 2 de fidélité aux parcours par graphes de navigation permettant de "raisonner" la problématique des distributions: hélas on ne raisonne pas avec les bases de données, si prestigieuses soient-elles: j'aimerais savoir comment les linguistes dialectologues, analysent l'activité des sujets qui, pour GN PLUR et FEM disent non las matas, mais < lèi mat@ > 643E < lEj r:'EL@ lEj t'ir@ et> avec effacement de [s] marqueur de nombre : comment ils raisonnent sur ce problème de type très occitan, non ? , en levant leur nez de leurs boîtes à sardines; ceci pose par ailleurs en termes d'épistémologie une question cruciale en termes de formulation des hypothèses de travail: qui génère les hypothèses de travail, qui sélectionne les modèles, qui contribue en coopération aux décisions sur les outillages ? que celui qui ne s'est jamais trompé me jette la première pierre. Si nous sommes tous quelque peu "chercheurs dans la cité", obradors, cela devrait avoir quelque incidence sur nos conduites, non ? apprendre, commprendre, nous disait encore un de mes maîtres: c'est la fidélité à ce principe de base qui guide toutes nos manipulations comparatives, en dialectologie typologique et quantitative, vraiment fondamentale. Imaginez un sujet de 643E, fidèle à soi, à sa famille, à sa communauté:imaginez-vous qu'il puisse sans se trahir, dire rAst'uL (rastouil) voire d@zRasiner ? Mais ce bilan, n'est-il pas déjà l'image d'une "compromission" de l'occitan avec une phonologie de TYPE français ? Je poursuis toujours mon dialogue avec notre vieux maître historien et hélleniste, qui m'a un jour encouragé à compter en occitan, ou en grec, mais compter et raisonner ; avec seul principe que ça devrait forcément laisser quelque trace.
Alors TESOC, soit, je veux bien pourquoi pas ? à condition que cela ne nous aveugle pas dans nos façons de "raisonner" les problématiques; pour situer BLASIMON 643E dans les cartes de synthèse sur le gascon, allez donc visiter le site UMS838 et demandez CASANOVA.gascon; vous aurez alors une idée de la position de ce SITE dans la ramification occitane, pour la phonétique diachronique, pour la phonologie, pour la morphologie, et surtout pour la syntaxe, cruciale. Et je ne vous ai pas dit encore ce qui est essentiel, quand on traite vraiment d'oralité.
Ces réflexions me sont inspirées par le retour aux cartes, brouillons et livres de route de l'enquêteur ULYSSE, bien entendu (1946-1973 Fonds Jean Séguy, Archive du NALF atlas linguistiques méridionaux, Gascogne, Languedoc, Guyenne, Ouest etc?).
Comptez, il en restera toujours quelque chose, à condition que cela débouche sur un ATLAS NUMERIQUE.


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