Re: CARTOGRAPHIE SEMANTIQUE: HACHE (OCC.)
Envoyé par: FONOLOGUS <fossat@univ-tlse2.fr> (193.55.175.20)
Date: Mercredi, 3 Novembre 1999, ˆ 11:25
En Réponse à: CARTOGRAPHIE SEMANTIQUE: HACHE (OCC.) (Fossat J.-L. erss/clid SEMANTIQUE)
1° CRITERES PHONOLOGIQUES ET RAPPORT A L'IMPLEMENTATION PHONETIQUE
• première observation; concernant l'aire d'implantation de HAPIA à 100 % les représentants sont en ENTREE phonologique des mots de gabarit phonologique disyllabiques, formant PIED, accentués sur [a], sans variabilité de schème; sans variabilité annotée portant sur le timbre de [a] • seconde observation: la variabilité portant sur la perception du TIMBRE de VOYENLLE ATONE DE MOT FEMININ; pour les besoins de la cause, on peut, en simplifiant, accepter, à titre provisoire une échelle de perceptibilité qui permettrait de regrouper en familles de perceptibilité des éléments dits [CLAIR] et des éléments dits [SOMBRES], contrastés; en fait les états de sortie (OUTPUT) ne sont pas aussi contrastés qu'on le voudrait; on oppose volontier caractère discret discontinu des réalisations consonnantiques et réalisatio continue sur le CONTINUUM vocalique; la carte alg6 de gradient, pour ce type de problème, porte au moins sur un GRADATUM de 18 variables discriminées "à l'écoute", à l'oreille, puis représentées par annotation pour l'oeil; avec des difficultés de reconnaissance des caractères, dues à leur taille et à leur caractère d'écriture manuelle de petits symboles, la taille pouvant faire ambiguïté. • Problème de corrélation: si, dans une des sections du territoire occupé par APCHA "hache" est sélectionnée la variable [ts] :: 'ats?, peut-on normalement extrapoler l'aperture, donc le timbre de la voyelle atone finale noyau de seconde syllabe atone? Si cette section regroupe des localités du HAUT-MEDOC, est-il possible qu'une seule de ces localités (548 ST-VIVIEN) soit caractérisée par DOMINANCE DE TIMBRE SOMBRE [u] et [o]perçu TRES FERME: mais existe-t-il déjà dans cette SECTION territoriale, des écarts intra-locuteurs, inter-locuteurs, donc interlocalités? et quelle est la validité (fiabilité) des données empiriques que vous manipulez dans les BASSES dont il est question (THESOC; DRAWCARTE?) dans quel cadre théorique les linguistes, les dialectologues parlent-i:s de cette variabilité attestée par les données; comment se positionnent, pour leux, par rapport à une voyelle dite de timbre NEUTRE, les timbres répartis en SOMBRE/CLAIR? combien de classes d'objets distinguez-vous, à un premier passage: 3, 4, 5; avez-vous observé une distribution de primitifs de type [a i u ] : la hami, la tela, la henno, et comment, typologiquement parlant, l'ensemble des data observables se comporte-t-il par rapport à ce type de distribution? que vaudrait, pour vous, par rapport au flou apparent du critère SOMBRE/CLAIR, un contraste qui serait fondé sur le concept VFROIDE/VCHAUDE, qui est utilisé dans certains modèles de description phonologique (KLV, par exemple)?
• problème de la perception des degrés d'occlusion, degrés de palatalisation dans une séquence de type [pj] - avez-vous des données attestant la DUREE de la PALATALISATION sur la SUITE [tPALAT+j] et dans ce cas, comment discriminer, du point de vue de l'implémentation phonétique [t'+j] de [t'+j"plus constrictif" (noté y^par exemple) • problème de la terminologie utilisée: on parle de territoire, en termes de territoire occupé par une activité, simple ou complexe; par exemple activité de PALATALITE CONSONANTIQUE; on a l'imprtession que les dialectologues conçoivent leurs objets comme des pièces de COLLECTIONS, rangées dans des HANGARS (BOITES A SARDINES, SACS); parfois on a l'impression que le dialectologue de dénombrement opère sur des STOCKS, un peu à la façon dont procède le généticien opérant sur des stocks génétiques, en utilisant les concepts de – SELECTIONS :candidats victorieux, candidats perdants non sélectionnés, candidats malheureux;
– TRANSFORMATIONS: transformations, cycle de transformation, ici génétique, la dites aussi transformations génétiques ou diachroniques, en perspective historique.
- HYBRIDATION, concept qui joue un rôle important dans la genèse comme dans la typologie de certaines sociétés. - On a l'impression que, en continuant la métaphore, on trouverait d'autres modes de fonctionnement homologique entre discip^lines, qui peuvent orienter les interprétations que le linguiste descripteur peut donner des descriptions affinées qu'il produit - UNIFORMITE et comportement "grégaire": selon la taille ou étendue d'une section territoriale occupée par un MOT PHONOLOGIQUE, ou telle de ses réalisations, on est amené à s'interroger à nouveau dans la longue durée, sur le concept de CONTINUUM; ainsi, est-ce le hasard qui fragmente en Aquitaine les réalisations de apcha en segments de plus en plus petits, alors que le lexème phonologique accédé ne donne lieu, en domaine occitan, à aucune fragmentation majeure, une fois appliquée la contrainte sur [-l] en coda, qui démarque gascon de languedocien? mais comment expliquer la similarité entre domaine gallo-roman et domaine ibéro-roman, caractérisés par le présence de DESTRAL, mais sous une forme imparfaite [Estr'al] qui suppose perception en position FORTE d'un consonantisme AFFAIBLI [*]; caractéristique d'une aire navarro-aragonaise, aranaise, catalane occidentakle pyrénéenne? est-ce que ce type d'objet se DEPLACE (mouvement lexical; c'est quoi?) s'agissant d'un instrument, on sait que les termes occitans peuvent trrès bien avoir été colpoprtés par les communautés monastiques fondatrices d'établissements, se déplaçant de l'aire pyrénéenne bigourdane, laveedanaise, en direction de l'aire navarro-aragonaise? V. CARRASCAL, emprunts: CARRASCAL SANCHEZ (J).- La penetracion de la lengua catalana en el dominio gascón.- 1962, par exemple.
• SOURD/ SONORE, en position FORTE; le territoire occupé par l'activité lexicale PICASSA, mis en rapport avec PICAR "couper du bois", verbe instrumental donne lieu à segmentation en deux comportements apparemment grégaires: le comportement oriental, qui a sélectionné le trait ou élément [NON VOISE] en attaque de syllabe, et position intervocalique (normal pour une base PIKK pré-indoeuropéenne, deictique onomatopéïque); la section en [k] se prolonge largement dans l'aire des SONORITES LANGUEDOCIENNES; ce qui peut être vérifié en naviguant dans THESOC. Pais pourquoi diable l'aire occidentale comporte-t-elle un voisement [g] voire [GAMMA]; et dans l'hypothèse d'une similarité observée dans une aire navarro-aragonaise voisine (premiuer voisinage du gascon pyrénéen des Pyrénées centrales), quelle serait la forme sonore dominante [k] ou [g]?
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Fossat (Karl) (193.55.175.20) -- Mercredi, 3 Novembre 1999, ˆ 3:01
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